Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : Le TOUBA s’insurge contre « ceux qui ne partagent que les défaites de l’armée »

Publié le vendredi 16 aout 2024  |  minute.bf
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : Le TOUBA s’insurge contre « ceux qui ne partagent que les défaites de l’armée »
Comment


En conférence de presse ce vendredi 16 août 2024, à Ouagadougou, les membres du mouvement Tous Unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) ont réaffirmé leur ferme soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et à la nouvelle équipe gouvernementale en place. Ils se sont insurgés contre les personnes qui ne relaient que les défaites de l’armée burkinabè et jamais ses victoires dans la lutte contre le terrorisme.

Selon les membres du TOUBA, l’heure ne doit plus être à la division et aux considérations claniques, mais plutôt, à un sursaut patriotique et à la recherche de solutions et méthodes pour un vivre-ensemble harmonieux à même d’éradiquer le fléau terroriste du pays. De ce fait, disent-ils, il est impérieux pour les peuples de l’espace de l’Alliance pour les Etats du Sahel (AES) de taire leurs divergences pour s’unir autour du combat engagé par les autorités des trois États (Burkina Faso, Mali et Niger), pour la liberté totale de l’espace communautaire. Pour le TOUBA, il est avéré aujourd’hui, au regard des images distillées sur les réseaux sociaux et des « diatribes » à l’encontre des autorités de la transition, « qu’il y a une intelligence criminelle entre certains activistes et les terroristes ».

« Il y a des gens qui ne partagent que nos défaites et jamais nos victoires. Ces gens là ne partagent jamais les nouvelles des territoires reconquis, encore moins celles des populations réinstallées, mais uniquement les mauvaises nouvelles. Où ils gagnent ces images ? Qui les leur envoie ? Ces personnes-là méritent d’être entendues parce qu’elles ont certainement des liens avec ceux qui nous attaquent », a déclaré Richard Silga, président du mouvement TOUBA. Il a appelé les populations à collaborer avec franchise et sincérité avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) en vue de bouter le terrorisme hors des frontières du Burkina Faso.

« Nous demandons à ce que tous les Burkinabè collaborent sincèrement avec nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et nos Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour leur permettre de mener à bien leur mission pour l’intérêt de tous. Nous interpellons toute la société civile, politique comme apolitique à soutenir sans ambages notre président, le Capitaine Ibrahim Traoré, notre armée et nos institutions, car, quand la Nation lutte pour sa survie, il ne peut y avoir une liberté du dilatoire accordée à tout un chacun », a-t-il renchéri.

Les conférenciers se sont aussi adressés à la France qu’ils ont appelée à cesser toute ingérence dans les affaires intérieures de l’AES. Cette France, selon eux, « tend à s’ériger en une puissance déstabilisatrice de notre pays et de la sous-région toute entière ». A écouter le TOUBA, la crise sécuritaire imposée aux pays de l’AES est liée à la richesse du sous-sol de cet espace. « Nous avons un sous-sol qui est très riche en eau potable. C’est cette eau qui nous vaut cette guerre impérialiste qui nous est imposée. Nous avons le lithium dans notre sous-sol à l’image de l’uranium du Niger. C’est cela que les puissances impérialistes veulent et c’est pour ça qu’ils nous attaquent. Mais nous sommes au courant et nous n’allons jamais céder », a martelé M. Silga, appelant les peuples à s’unir dans ce combat souverainiste.

Il a, par ailleurs, exhorté les pays voisins qui seraient tentés de s’ériger en des bases arrières de déstabilisation du Burkina Faso, à se ressaisir, au risque « de subir la fureur de l’AES ». Pour le président du TOUBA, il est avéré que c’est à partir des pays côtiers que les complots de déstabilisation des pays de l’AES sont fomentés. « C’est à partir des pays côtiers que tout part. Ce n’est pas de leur faute mais c’est leur position stratégique qui favorise cela. Mais c’est à ces pays de ne pas se rendre complices de ces actes de déstabilisation. Nous avons le Ghana et le Togo qui nous sont voisins mais pourquoi on ne les indexe pas ? C’est parce qu’ils ne se rendent pas complices de cela. Nous demandons aux peuples de ces pays indexés de se ressaisir pour ne pas subir la férule de notre intrépidité », a prévenu Richard Silga invitant les peuples de ces États voisins « à se démarquer de ces actes anti-panafricanistes de leurs Chefs d’Etat ».

Oumarou KONATE
Commentaires