L’Agence de Santé de l’Union africaine sonne la trompe : la variole du singe est devenue une urgence sanitaire car frappant 16 pays d’Afrique avec 450 victimes sur 15 000 malades. 96% des cas sont en Afrique et notamment en RD Congo. Le virus se propage au Rwanda, Burundi en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud.
Plus virulente que la souche de 2022. Découverte dans l’Est de la RDC, 10 millions de doses sont nécessaires et sont requises alors qu’il n’y a que 200 mille de disponible. Dès ce mercredi 14 août, l’Agence de Santé se réunira et pourra même décréter l’urgence de sante de portée internationale, le plus haut niveau dans l’échelle de ses alertes.
Si c’est la RD Congo, notamment le Sud-Kivu qui est le foyer incandescent de cette pathologie purulente c’est au total 18 pays qui sont touchés en Afrique. Le conclave de Genève quelle que soit sa décision, et sans doute en élevant l’urgence de santé à une portée internationale ou non, a déjà donné l’alerte. La variole du singe, très contagieuse de l’animal à l’homme et de l’homme à l’homme notamment par les relations sexuelles est une menace sérieuse.
Mais, il y a encore plus urgent pour le continent, trouver les 10 millions de doses nécessaires par lui-même au lieu de se coltiner les 200 mille disponibles, attendant encore une main secourable de l’étranger. A l’heure où on crie partout souveraineté à tue-tête, l’indépendance souveraine aussi rentre dans ce registre… souverainiste.