La Direction générale des productions végétales (DGPV), à travers le Projet de renforcement de la modernisation de la mécanisation agricole (PR2MA), a organisé une séance de démonstration sur la fraise automotrice pour les opérations de mise en boue en riziculture irriguée, le 6 août 2024, sur la plaine rizicole de Boulbi, dans la région du Centre.
Le ministère en charge de l’agriculture a jugé nécessaire de promouvoir les équipements agricoles motorisés fabriqués au Burkina. D’où la séance de démonstration sur la fraise automotrice pour les opérations de mise en boue en riziculture irriguée sur la plaine rizicole de Boulbi dans la région du Centre.
Une démonstration qui s’est faite en présence des acteurs du monde rural à qui il a été présenté la fraise automotrice fabriquée par l’atelier SOUMETA-B, écrit la Direction de la communication du ministère de l’agriculture qui ajoute que des démonstrations ont été faites.
Il s’agit des réglages et de l’utilisation de l’équipement « pour la réalisation des opérations culturales afin de permettre aux producteurs d’apprécier son fonctionnement et ses performances».
À travers la conception d’un tel équipement made in Burkina, « le PR2MA entend pallier les nombreuses difficultés qui minent l’agriculture burkinabè, notamment l’insuffisance d’équipements agricoles», poursuit la Direction de la communication du ministère qui relève que la mécanisation apparaît comme un levier pour le développement du secteur agricole.
« Le PR2MA s’inscrit dans cette dynamique à travers sa composante 3 qui est l’appui à l’innovation technologique nationale et qui vise l’accroissement de la disponibilité des équipements agricoles motorisés performants made in Burkina et la promotion de leur utilisation dans les exploitations agricoles», selon toujours la Direction de la communication.
C’est une initiative que Fernand Salo a saluée, appréciant l’accompagnement du département de l’agriculture aux artisans locaux dans la fabrication des équipements agricoles pour la mécanisation du secteur.
À cette activité, M. Salo a été le représentant de la Directrice régionale de l’Agriculture du Centre. L’initiative, d’après lui, va permettre d’avoir du matériel adapté à des coûts réduits limitant ainsi la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur.
« Les équipements agricoles made in Burkina sont des solutions endogènes face aux problèmes que rencontre le monde rural », fait-il savoir notant qu’ils permettront aussi d’accroître la productivité agricole.
Les producteurs, quant à eux, ont plaidé pour un accompagnement afin de leur faciliter l’accès à ces équipements, conclut la Direction de la communication du ministère en charge de l’agriculture.