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Journée internationale de la jeunesse : «La lâcheté, la traîtrise et l’incompétence sont des maux à bannir » (Chef de l’Etat)

Publié le vendredi 9 aout 2024  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Lancement des activités commémoratives de la Journée internationale de la Jeunesse
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Ouagadougou abrite la 26 édition de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) africaine. Le capitaine Traoré a présidé l’ouverture des travaux ce vendredi 9 août 2024 au Palais des sports de Ouaga 2000 où il a eu un tête-à-tête avec les jeunes massivement mobilisés.


Ce sont des milliers de jeunes venus de divers pays d’Afrique, en majorité, du Burkina, du Mali et du Niger, qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou. Précisément dans la cuvette du Palais des sports de Ouaga 2000, ce vendredi 9 août, ils ont rendez-vous avec le premier des Burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse. Le président du Faso a fait honneur d’être présent, mieux, de s’adresser, « face to face » à des jeunes plus que déterminés à faire avancer l’Afrique. Considérant la jeunesse comme une bénédiction, le Chef de l’Etat, a invité l’ensemble des jeunes à faire preuve de plus d’engagement. « La jeunesse c’est l’époque où on n’a pas assez de temps. Profitons du temps qui nous est donné, utilisons l’énergie nécessaire pour changer le monde positivement. Les enfants souhaitent grandir pour être jeunes, les personnes âgées souhaitent redevenir jeunes. Tout le monde veut être jeune », a t-il fait remarquer. Il a aussi invité ses « jeunes » frères et sœurs à se départir de trois maux qu’il considère comme un handicap. Il s’agit de la lâcheté, de la traîtrise et de l’incompétence.

Se référant au thème de la célébration, le capitaine Traoré a rappelé le lien fort entre intégration, sécurité et développement. Il a déploré le manque de solidarité de l’Union africaine vis-à-vis des pays en guerre comme l’Éthiopie, le Congo, le Soudan et les pays du Sahel, victimes du terrorisme international. « L’Union n’est pas juste un mot, mais un symbole. Nous jeunes, devons apprendre de cette situation pour nous unir et faire de l’intégration une réalité », a t-il invité.


Halima K
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