Burkina: Construction d’une centrale nucléaire, des techniciens russes balisent le terrain

Publié le mercredi 7 aout 2024 | Libre Info

© Autre presse par DR
Des techniciens de l`agence russe ROSATOM reçus à Ouagadougou

Le ministre en charge de l’Énergie, Yacouba Zabré Gouba, a reçu en audience, ce 6 août 2024 à Ouagadougou, une équipe de l’agence russe de l’énergie atomique ROSATOM. Les échanges entre les deux parties ont porté sur le projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina.

Le Burkina veut faire de la solution nucléaire un levier pour assurer sa souveraineté énergétique. C’est le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, qui le déclare tout en indiquant que cela passe par la disponibilité et l’accessibilité à l’électricité par les populations.

C’est dans cette dynamique que le pays ambitionne de se construire une centrale nucléaire. Une délégation de techniciens de l’Agence russe de l’énergie atomique, ROSATOM, en charge du projet, est arrivée à Ouagadougou à cet effet.

Elle va séjourner au Burkina du 6 au 9 août et aura des rencontres avec des services techniques burkinabè, question de faire le préalable avant le début des travaux en 2025.

Les services techniques en question sont ceux du ministère en charge de l’énergie et d’autres département intéressés par le sujet du nucléaire. Il s’agit notamment des ministères de la Santé, de l’Environnement, de l’Enseignement supérieur et de l’Agriculture.

Selon le ministre Yacouba Zabré Gouba, il reste encore deux étapes à franchir dans le cadre du projet. Il s’agit de la signature de l’accord et de l’offre technique qui sera envoyée par la Fédération de Russie à travers ROSATOM. Les débats techniques vont permettre de choisir le lieu de construction de la future centrale, informe le ministre Gouba.

Concernant le coût du projet, le patron du département de l’Énergie fait noter qu’une chose est sûre : « La volonté du chef de l’État va se realiser. Les travaux permettront de savoir combien cela va coûter ». Il fonde également son espoir sur la résilience du peuple burkinabè qui, d’après lui, a toujours répondu présent quand il s’agit de souveraineté nationale. « Le financement sera acquis», dit-il.

Le ministre burkinabè reconnaît que la construction d’une centrale nucléaire prend du temps. Qu’à cela ne tienne, fait-il remarquer, le temps est un facteur qui dépend de la volonté des différentes parties. Dans ce projet, en l’espèce, « les parties burkinabè et russe sont fortement engagées», soutient-il.

« Nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour exécuter le plus rapidement possible vos vœux », déclare l’ingénieur en chef de l’agence ROSATOM, Alexandes Renev.

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