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Mali/Terrorisme : L’armée déplore une importante perte de ses hommes dans de violents combats

Publié le mercredi 31 juillet 2024  |  libreinfo.net
Paramilitaires
© Autre presse par DR
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L’État-major général des Forces armées maliennes (FAMa) a annoncé, dans un communiqué daté du 29 juillet 2024, une importante perte de soldats et du matériel dans des combats avec des groupes armés terroristes.

Par Nicolas Bazié

Les combats ont été violents. C’est, du moins, ce que dit la hiérarchie militaire du Mali dans un communiqué annonçant la perte importante de forces combattants à Tinzaouatene, une localité située à 233 km au Nord-est de Kidal à la frontière algérienne.

C’est dans cette localité que des groupes armés terroristes sévissaient contre la population civile avec des rackets, des vols et le blocage des convois logistiques destinés
à approvisionner les principales villes du nord, informe l’armée malienne.


Les Forces armées maliennes (FAMa) décident, après avoir pris le contrôle d’In-AFarak, de converger vers Tinzaouatene. « Le jeudi 25 juillet 2024, les forces armées maliennes rencontrent une première attaque terroriste. Leur vive réaction permet de repousser cette attaque et d’infliger de lourdes pertes humaines et matérielles à l’ennemi », lit-on dans le communiqué.

« L’ennemi, affaibli, était en débandade. Après ce premier échec des terroristes, les conditions météorologiques ont fortement influé sur la situation. Une nuit orageuse marquée par des tempêtes de sable dans la zone ont permis à la coalition terroriste de se réorganiser, et de recevoir des renforts de tous les groupes terroristes de la sous-région », relate l’état-major général des armées.

Le communiqué renseigne que « le vendredi 26 juillet 2024, les combats ont redoublé d’intensité. Les Groupes Armés Terroristes, regroupés dans une coalition opportuniste comprenant l’EIGS (NDLR: Etat islamique au Grand Sahara) et le GSIM (NDLR: Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), ont lancé plusieurs véhicules kamikazes contre nos forces».

La suite est l’encerclement de l’unité des FAMa par la coalition des forces terroristes du Sahel et le début de violents combats avant l’arrivée des renforts, peut-on toujours lire.


« La bravoure et la détermination exemplaires de nos soldats, n’ont pas permis d’éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles», déplore la hiérarchie militaire qui souligne que « cette situation ne saurait remettre en cause la dynamique d’exercice de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, comme matérialisée par la prise de contrôle d’In-Afarak».

L’État-major général fait remarquer que les « soldats engagés dans cette opération d’envergure ont démontré une fois de plus leur dévouement et un grand sens du devoir lors de ces batailles qui imposent le respect et la fierté. Nous leur exprimons notre reconnaissance infinie».

Et de conclure : « Les FAMa prennent pleinement et en toute responsabilité la mesure de cet événement et procèdent à une analyse détaillée des événements pour en tirer toutes les leçons nécessaires et réadapter leur stratégie de sécurisation et de stabilisation ».

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