De guerre basse, poussés par les grands donateurs, des lobbies influents, et surtout ayant le discernement sur sa capacité physique et cognitive à gouverner les USA, 4 années de plus, Joe Biden a finalement jeté l’éponge.
A vrai dire, on sentait la chose venir malgré les résistances de l’intéressé, notamment après sa déconvenue, lors du débat télévisionnel avec Donald Trump, le 28 juin 2024 puis la sortie de l’acteur du cinéma, Gorges Clooney qui, dans le New-York Times avoue son amour pour Biden mais lequel, est disqualifié pour défendre les couleurs des Démocrates pour la présidentielle. Enfin, il n’est pas jusqu’à Barack Obama qui n’ait trouvé que Joe Biden ne pouvait pas être le porte-étendard du parti, au regard de ses contreperformances, dues à l’outrage du temps.
Du coup, c’est sa vice-présidente, Kamala Harris, qui était déjà dans les startings blocks, qui est propulsée comme remplaçante. Les USA ne sont pas irréprochables, mais sur un point, qui est en vogue en Afrique, notamment dans la sous-région, ils sont des champions : la patrie ! «Pour l’intérêt de mon parti et de mon pays, je me retire», a écrit le président sortant. On dira qu’il n’avait pas le choix, soit, mais ce retrait est méritoire : comparaison n’est pas raison, mais quand on voit certains dirigeants sur le continent frappés par la logique biologique qui s’accrochent à leur fauteuil… Bien sûr, on dira qu’ils ont bon pied, bon œil plus que Biden…
Le patriotisme aux USA n’est pas un mot creux, mais Républicains ou Démocrates, la bannière étoilée est la ligne rouge, c’est le totem qu’on ne touche pas, vénéré, sacré.
En Afrique et plus précisément dans l’espace AES, c’est un vocable qui traverse tous les discours officiels. Il est omniprésent dans le champ lexical des propos des dirigeants et même de l’homme de la rue, par exemple au Burkina Faso avec les IB boys, les Wayiyans. Aimer sa patrie, plus que sa personne, penser pays nation avant de penser à soi, c’est ce que fait penser le mot patrie.
L’Afrique est pleine de patriotes, et le patriotisme se vit et se concrétise. Sans tomber dans le nationalisme exacerbé, bourgeons à de nombreux travers et divers.
Encore une fois après le cas du 44e président des USA, Barack Obama (ce n’est qu’aux USA qu’un Noir pouvait s’installer à la Maison ovale), après cet exemple historique le retrait de Biden est encore une leçon de chose politique.
Moralité en Afrique : Et si nos hommes politiques pensaient moins à eux, qu’aux pays ? Et surtout qu’au sein des formations politiques, propulser la personne la mieux outillée pour exercer des charges, surtout nationales. Au lieu du douillet cocon familial, clanique ou ethniciste ! Les lignes bougeraient davantage.