La gendarmerie a invité la presse, le 8 octobre 2013 à Dakola, près de la frontière entre le Ghana et le Burkina Faso, afin de présenter des délinquants arrêtés après une série de vols à mains armées.
Hamadou Diandé et ses quatre complices ne pourront plus inquiéter les honnêtes citoyens le long de la frontière entre le Ghana et le Burkina Faso. Du moins, pour l’instant. Ils ont été arrêtés par la Compagnie de gendarmerie de Pô, grâce à une action coordonnée entre les sous-unités des brigades territoriales de Dakola, de Tiébélé et de Ziou. Selon le lieutenant Modeste Gyengani, commandant de la gendarmerie de Pô, Oumarou Diandé, Daouda Badjo, Sambo Diandé et Kobina Ouéna se livraient à des attaques à mains armées le long de la frontière entre le Ghana et le Burkina. Comme mode opératoire, ils se servaient de kalachnikovs et d’armes blanches. A moto, ils faisaient irruption dans les zones de change (lieu où l’on échange de la monnaie burkinabè contre celle du Ghana ou vice versa) en effectuant des tirs. Sous la menace, les victimes se couchaient et ils les dépouillaient de leurs biens. Après coup, ils repliaient dans le territoire burkinabè en tirant en l’air. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est l’attaque du 22 septembre 2013 dans le village de Paga, en République du Ghana, faisant frontière avec le village de Dakola (Burkina Faso) où les bandits ont trouvé refuge après l’attaque. Alertée, la gendarmerie s’est mise à leurs trousses. C’est ainsi qu’ils ont été appréhendés grâce à la collaboration de la population. Trois motos et deux cartouches de calibre 12 mm ont été saisies a expliqué le Lieutenant Gyengani. Quant à l’argent volé et les armes, le tout se trouverait avec un 6e délinquant qui se serait réfugié au Ghana. Il a précisé que Kobina Ouena, l’un de bandits, était en liberté provisoire depuis mars 2013. Il était détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Manga pour vol et assassinat, a-t-il précisé. A l’en croire, tous ces bandits ont été identifiés dans une attaque similaire dans le village de Dakola qui avait fait un mort le 16 février 2013. Le lieutenant Modeste Gyengani a salué la franche collaboration de la population et l’a invitée à poursuivre dans cette lancée en appelant les numéros verts que sont : 1010 ; 17 ; 80 00 11 45.