La brigade de gendarmerie de Pô a mis la main sur un groupe de présumés bandits opérant au long de la frontière entre le Burkina et le Ghana, selon la RTB.
Leur dernier forfait remonte au 22 septembre 2013 à Paga en territoire ghanéen, en pleine journée et à visage découvert, où ils ont empoté une importante somme d’argent. «Ils ont fait irruption dans la zone de change de monnaie à la frontière en effectuant des tirs. Ils ont obligé, sous la menace, les détenteurs de sommes d’argents à se coucher et les ont dépouillés de leurs biens», relate à la RTB le commandant de brigade de Pô, le Lieutenant Modeste Gyengani, avant d’ajouter qu’ils se sont repliés à l’intérieur du territoire burkinabè en tirant toujours en l’air.
La brigade de gendarmerie de la ville s’est lancé à leur poursuite et a réussi à arrêter cinq des six présumés auteurs de ce braquage, qui n’en étaient pas à leur premier coup. Armés de fusils Kalachnikov et d’armes blanches, ils attaquaient, juchés sur trois motos et à visages découverts, a déclaré le Lieutenant Modeste Gyengani.
Trois des six présumés coupeurs de route sont issus d’une même famille. Tous, selon la gendarmerie de Pô, ont été identifiés dans une attaque similaire dans le village de Dakola, qui s’était soldée par la mort d’une personne le 16 février dernier. Quant au cinquième présumé délinquant appréhendé, il était en liberté provisoire depuis mars 2013 après incarcération en 2012 à la Maison d’arrêt et de correction de Manga pour vol et assassinat. Le sixième quant à lui, est toujours en cavale au Ghana avec le butin et les armes.
En attendant d’être présentés au parquet de Manga, les cinq présumés bandits sont actuellement en lieu sûr pour les besoins d’enquête.