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Répression contre les médias au Burkina Faso : SENS dénonce une atteinte à la liberté de la presse

Publié le lundi 1 juillet 2024  |  aOuaga.com
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© AFP par OLIVIER CHASSIGNOLE
Le Burkina Faso suspend la diffusion du média français Le Monde
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Le mouvement Servir Et Non se Servir (SENS) a vivement condamné la répression croissante contre les médias au Burkina Faso, dénonçant une série d'attaques récentes contre la presse indépendante par le régime du MPSR2 dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, dans une déclaration sur sa page facebook.

Cette déclaration datée du 28 juin 2024, intervient dans le cadre où, ces dernières semaines, plusieurs médias burkinabè ont été la cible d'attaques et de mesures répressives, incluant la suspension du journal L'Evénement pour un mois, de l'émission 7info de BF1 pour deux semaines, et une mise en demeure à l'encontre du site d'information en ligne Lefaso.net. Ces actions ont été menées par le Conseil supérieur de la communication (CSC), désormais sous l'influence directe de la Présidence du Faso, remettant en question son indépendance.

Le mouvement SENS a également déploré les enlèvements du chroniqueur Khalifara Seré et du Directeur de publication de L'Evénement, Serge Atiana Oulon, tous deux ayant participé à une émission critique sur BF1. Leur disparition semble être une réaction aux analyses pointues concernant le silence présidentiel après l'incident à la RTB.

Dans sa note, le mouvement a aussi exprimé son soutien total aux médias affectés par ces mesures arbitraires, qualifiant ces actions de véritable musellement de la liberté de la presse. Il a appelé à la libération immédiate et sans condition des journalistes détenus et a exhorté le régime à respecter les droits fondamentaux et les principes démocratiques.

SENS a souligné le rôle crucial des médias dans une société démocratique, appelant le régime du MPSR2 à revenir dans le cadre de l'État de droit et à respecter la liberté d'expression. Le mouvement a également rappelé que les médias burkinabè ont joué un rôle essentiel dans la crise sécuritaire, faisant preuve de professionnalisme et de responsabilité sociale.

En conclusion, SENS a affirmé que le peuple burkinabè aspire à vivre dans un environnement démocratique où les médias peuvent opérer librement, sans crainte de représailles.

HB
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