Opposée au Portugal ce mercredi soir à Gelsenkirchen, la Géorgie a écrit son histoire en l’emportant (2-0) et en se qualifiant pour les huitièmes de finale.
Willy Sagnol n’a donc eu besoin que de trois ans. Trois ans pour écrire l’histoire de la Géorgie, victorieuse ce mercredi soir du Portugal (2-0) à Gelsenkirchen, pour empocher son premier succès dans une compétition internationale et surtout, en rallier les huitièmes de finale (avec sa troisième place du groupe F). Ce sera contre l’Espagne.
Résister et faire le break
Novice à l’échelle internationale, la Géorgie aura été aidée par un autre novice pour ouvrir le score. Libre au milieu de terrain, António Silva (20 ans) s’est en effet manqué en lâchant une passe incompréhensible vers sa défense centrale, laquelle a été récupérée par Georges Mikautadze, dont le service en profondeur pour Khvicha Kvaratskhelia – arrivé à pleine vitesse – a permis au Napolitain de tromper Diogo Costa sans trembler (1-0, 2e). Dominateurs, les Portugais – déjà qualifiés avant le match – ont dès lors remis le pied sur le cuir, notamment grâce à la fourmi Francesco Conceição, intenable dans son couloir droit. C’est d’ailleurs de lui qu’a émané un excellent coup franc, botté comme une roquette par Cristiano Ronaldo, mais boxé comme un Cubain par Giorgi Mamardashvili (17e). Dans la foulée, João Félix a également déclenché de loin, tout proche du cadre (30e). Quarante-cinq minutes et beaucoup de frustration pour la Seleção das Quinas. ... suite de l'article sur Autre presse