Des dizaines de personnes ont exprimé leur mécontentement et lancé des menaces à l'encontre de plusieurs personnalités sénégalaises, dans le contexte du rassemblement du 21 juin 2024, organisé à Dakar conjointement par Amnesty international et la Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH), pour protester contre la spéculation de violation des droits de l'homme au Burkina-Faso,renseigne Walfadjri, ce mardi 25 juin 2024.
En dépit du démenti du ministère des affaires étrangères du Burkina-Faso, livré hier lundi, qualifiant cette manifestation de manipulation de l'organisation internationale pour ternir l'image du pays, les populations ont voulu se faire entendre.
Dans vidéo posté sur X, ex Twitter, les manifestants, visiblement déterminés, ont proféré des menaces de fermeture de l'ambassade du Sénégal si certaines conditions n'étaient pas respectées par le Premier ministre Ousmane SONKO et le Président Bassirou Diomaye FAYE. Ils ont accusé ces figures politiques d'utiliser le panafricanisme comme un prétexte pour accéder au pouvoir, tout en les avertissant de ne pas manipuler le peuple.
Dans une autre partie de la vidéo, d'autres protestataires ont indiqué être présents pour transmettre un message directement au directeur d'Amnesty International Sénégal, Seydi GASSAMA. Ce dernier avait récemment initié une marche à Dakar pour dénoncer ce qu'il qualifie de « violations des libertés » au Burkina Faso.
Les motifs exacts de cette manifestation ainsi que les revendications détaillées des protestataires n'ont pas été précisés dans la vidéo, mais l'atmosphère était chargée de mécontentement et de détermination parmi les participants.