Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) s’est défendu dimanche, de tout musellement des médias et parle plutôt de recadrement suivant un processus rigoureux, lorsqu’il s’agit de prendre des sanctions.
« L’une de nos missions, c’est précisément de promouvoir la liberté d’expression et même de développer les médias. C’est une mauvaise interprétation. Je suppose que c’est parce qu’on ne sait pas exactement ce qui se passe. En général, pour que la liberté d’expression puisse s’exprimer dans sa plénitude, il faut recadrer. C’est pourquoi la Constitution a prévu une instance de régulation comme celle-là », a déclaré Idrissa Ouédraogo.
Le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) répondait dimanche soir sur la télévision publique à ceux qui estiment que les sanctions récentes contre des médias, relèvent du musellement.
« Nous nous efforçons de ne pas tomber dans l’excès. (…) À chaque fois qu’une décision a été prise, non seulement elle a suivi un processus rigoureux, mais elle a également fait l’objet d’un consensus », a ajouté M. Ouédraogo.
ATA/ck
Entretien avec Idrissa OUEDRAOGO, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Publié le: 24/6/2024 |
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