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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Photographie : 40 ans après, BIG-Z souhaite construire une école de la photo
Publié le mercredi 9 octobre 2013   |  L’Express du Faso




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Depuis le 13 juin 2013, les activités des 40 ans de carrière de Ben Idriss Zoungrana (BIG-Z) ont été lancées à Ouagadougou par Chantal Compaoré, l’épouse du président du Faso. Dans le même cadre, Bobo-Dioulasso a bénéficié d’une exposition de photos le samedi 5 octobre 2013.

Le hall de l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso était paré des photos combien expressives de BIG-Z ce samedi 5 octobre 2013. Selon la vedette du jour, tout a commencé un 13 juin 1973 au journal L’observateur, devenu L’Observateur Paalaga. Quarante ans après, l’icône de la photographie au Burkina Faso est non seulement prête à enseigner son expérience aux jeunes, mais aussi est soucieuse d’avoir un cadre idéal pour apprendre le métier. « Après 40 ans de carrière, j’ai en projet la réalisation d’une école de photographie. Je pourrai y enseigner le métier aux jeunes avec l’appui de techniciens », a confié BIG-Z. En décidant de faire une exposition de ses œuvres à Bobo-Dioulasso, Ben Idriss Zoungrana dit vouloir « Permettre à la population de cette ville de pouvoir découvrir des faits qu’elle n’a pas l’habitude de voir ». En effet, tous ceux qui ont eu la chance de découvrir les photos avec un commentaire en plus, ont réellement fait corps avec des personnalités (vivantes ou mortes) de ce pays. Qu’il s’agisse des images du mariage du chef de l’Etat en 1985, de celles des filles et fils du pays qui ont marqué l’histoire de notre pays, les visiteurs ont pu toucher du doigt des réalités. Marqués par la bonne qualité des œuvres, les jeunes ont voulu savoir le secret du photographe. « Le secret, c’est d’aimer ce que l’on fait et de la faire jusqu’au sacrifice de soi », a répondu BIG-Z. Comme tout métier, la photographie a ses risques. C’est ainsi que le 23 décembre 1979, suite à un match de football, il a reçu des coups de ceinturons, parce qu’il photographiait de jeunes militaires qui étaient descendus dans le terrain, pour y instaurer de l’ordre. « Je n’ai pas condamné leur acte. Ce sont les risques du métier », a-t-il reconnu. Concernant l’avenir de la photographie, BIG-Z est très optimiste. Car à l’image de « La restauration et de la couture, la photographie est toujours d’actualité dans le vécu quotidien ». Il était accompagné lors de cette exposition par un représentant du parrain, Laciné Diawara, de Madeleine Konaté, quatrième adjointe au maire de la commune de Bobo-Dioulasso et d’autres invités.

Souro DAO

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