Ouagadougou : Des présumés escrocs aux arrêts

Publié le vendredi 14 juin 2024 | Libre Info

© Autre presse par DR
Des présumés malfrats aux arrêts

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a annoncé, ce 13 juin 2024, à Ouagadougou, avoir mis un terme aux activités de deux réseaux et de deux individus ayant un mode opératoire d’escroquerie différent.

Ce sont des présumés malfrats spécialisés dans le faux et l’usage de faux, l’usurpation d’identité suivie d’escroquerie et le blanchiment de capitaux aux moyens des technologies de l’information et de la communication. C’est le Commissaire principal de police, Bantida Samire Yoni, commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), qui le fait savoir.

Face aux journalistes ce 13 juin, l’autorité a signifié que le premier réseau de présumés malfrats démantelé est composé d’individus de nationalité camerounaise et le second, de Burkinabè et de Béninois.

Pour ce qui est du premier réseau, ces membres ciblaient principalement, d’après le commandant Yoni, leurs compatriotes camerounais en leur proposant de «faux recrutements correspondant à leurs centres d’intérêts ».

Les membres du deuxième réseau, poursuit-il, sont spécialisés dans «l’escroquerie portant sur la sève de moringa ou du liquide de pommier de Soudan».

En plus de ces deux réseaux, deux individus mis aux arrêts pour les mêmes faits ont été aussi présentés à la presse. Il s’agit d’un Burkinabè et d’un Nigérian.

Ces arrestations font suite à des plaintes de victimes auprès de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), a fait savoir le Commissaire Samire Yoni.

L’enquête a permis, selon le commissaire principal de police et chef de la division des enquêtes, Bayi Akim Nignan, de saisir des véhicules, des motos, des téléphones portables, des sommes d’argent, etc.

Le préjudice s’élève à 243 millions 471 mille 780 francs CFA.

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