Ziniaré, (AIB)- La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) organise du 12 au 14 juin, à Ziniaré, un atelier pour mieux faire connaître la législation burkinabè sur l’interruption sécurisée de la grossesse et éviter les issues dramatiques des avortements provoqués clandestins.
« La législation sur l’interruption sécurisée de grossesse est méconnue par certains acteurs de la santé. Beaucoup de personnes victimes ne sont pas également au courant de cette loi » déclare Pr Charlemagne Ouédraogo, Président de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB).
Pour lui, la législation en vigueur au Burkina Faso qui autorise l’interruption sécurisée de grossesse n’est pas assez connue par les différents acteurs du domaine.
M. Ouédraogo s’exprimait mercredi, à Ziniaré, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi (ISG/SL) en partenariat avec la Fédération internationale de gynécologie obstétrique (FIGO).