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Burkina: Les ratifications des conventions seront soumises à la décision souveraine du peuple, ministre

Publié le lundi 10 juin 2024  |  AIB
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© Autre presse par DR
Burkina: Les ratifications des conventions seront soumises à la décision souveraine du peuple, ministre
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Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a indiqué lundi que son pays s’inscrit désormais dans le sens de conquête de sa souveraineté, suggérant que les ratifications de conventions et leur mise en œuvre soient soumises à la décision souveraine du peuple.

« C’est désormais et uniquement dans ce sens de conquête de notre souveraineté que les ratifications de Conventions, leur mise en œuvre et notre présence dans des Organisations seront soumises à la décision souveraine du Peuple et non pour complaire ou plaire à qui que ce soit », a indiqué le ministre de la fonction publique du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié.

Le ministre Bazié s’exprimait lundi à Genève en Suisse à l’occasion de la 112e session de la conférence internationale du travail.

Selon lui, le Burkina Faso a adhéré de « façon souveraine » à l’Organisation internationale du travail (OIT) le 21 novembre 1960. De cette date à ce jour, il a ratifié 44 conventions.

Cela s’explique, selon lui, par les principes et valeurs de solidarité, de justice sociale et de paix » prônés par cet organisme spécialisé de l’ONU.

Aussi, il l’a invité a renoué avec ces valeurs cardinales fondatrices au risque de disparaître.

« Si l’OIT veut survivre en tant qu’organisme spécialisé de l’ONU, ses mandants tripartites doivent courageusement s’assumer dans le sens plein des valeurs humaines anoblissantes notamment la dignité, l’intégrité et l’honneur », a-t-il exhorté.

Pour lui, le peuple burkinabè a conçu son contrat social prioritaire en cours de mise en œuvre et décliné dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement.

Il s’agit notamment de la sécurisation de l’ensemble du territoire national, de la réponse efficace et efficiente à la crise humanitaire, la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’engagement des reformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’Etat de droit, la réconciliation nationale et la cohésion sociale et l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives.
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