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Sidwaya N° 7517 du 8/10/2013

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Rencontre gouvernement-secteur privé / Lutte contre la corruption: L’ASCE interpelle des opérateurs économiques
Publié le mercredi 9 octobre 2013   |  Sidwaya


Conference
© aOuaga.com par Aristide
Conference publique à l`Econle Nationale des Regies Financieres.
Jeudi 24 janvier 2013. Burkina Faso> Salle de Conference de l`ENAREF. Photo : Bruno Bessin (ASCE), Conferencier.


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La rencontre gouvernement-secteur privé est une vitrine par excellence de sensibilisation des acteurs économiques sur les préoccupations de l’heure. L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) n’a pas raté l’occasion pour interpeller les opérateurs économiques sur le fléau que constitue la corruption.

Le président de l’ASCE, Henri Bruno Bessin, était face à la communauté des affaires à la faveur de la RGSP pour les entretenir à la problématique de la lutte contre la corruption au Burkina Faso. M. Bessin a expliqué que l’une des missions de l’Autorité est de sensibiliser le plus largement possible, toutes les opinions sur le phénomène de la corruption dans le pays. Se basant sur une étude menée par la BAD en 2008, il a révélé que le degré de corruption était de 69% dans le secteur public, 49% dans le privé et 45% dans la société civile. Le contrôleur général s’est ensuite appesanti sur les manifestations de la corruption dans le pays. Elle se manifeste, selon lui, par les pots-de-vin, la subordination, la concussion avec pour corollaires, le blanchiment d’argent et la criminalité transfrontalière. Si le communicateur a déploré l’absence de statistiques sur l’ampleur du phénomène au Burkina Faso, il a indiqué qu’au plan mondial, 5 à 30 % des coûts de construction sont perdus, de même que 25% du PIB. Il a déclaré que les pays qui se donneraient les moyens de s’attaquer à la corruption peuvent voir leur PIB bondir de 400 %.

Quant aux conséquences économiques, sociales et politiques, elles sont vécues au quotidien : surcoût des produits, mauvaise qualité, perte des repères civiques et moraux, rupture de la nécessaire confiance entre administration et administrés, perte de crédibilité de l’appareil politique. Ce ne sont pas les mesures juridiques et institutionnelles de rétorsion du fléau qui manquent : code des impôts, réglementation des marchés publics, adhésion à des conventions sous-régionales et internationales de lutte. Et M. Bessin d’appeler à la contribution du privé à cette lutte. Son rêve est qu’on n’entende plus parler de corruption dans les cinq années à venir, parce que la sensibilisation aura permis aux acteurs de comprendre le phénomène dans les ministères, les régions et les établissements de formation professionnelle.

Mahamadi TIEGNA

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