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Transition : «Si la Côte d’Ivoire devient comme la base arrière de tous ceux qui ont tenté de déstabiliser le Burkina Faso… »

Publié le lundi 3 juin 2024  |  aOuaga.com
Jean
© Autre presse par DR
Jean Emmanuel Ouédraogo, Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement
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Lutte contre le terrorisme ; liberté de la presse et relations du Burkina avec la Côte d’Ivoire sont entre autres sujets d’actualité sur lesquels le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est prononcé dimanche soir dans l’émission Sur La Brèche de la RTB. Quelques morceaux choisis.



Invité sur le plateau de Sur la Brèche, émission que lui-même animait sur la RTB où il exerçait avant son intégration dans le gouvernement de la Transition, Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, a été amené à répondre à des questions sur l’actualité brûlante du Burkina Faso.





De la relation du Burkina avec la Côte d’Ivoire, le ministre a regretté le retranchement de déstabilisateurs de la Transition chez le voisin «où ils mènent de façon ostentatoire des actions sans être inquiétés », compromettant les relations de confiance entre les deux pays .

"Si la Côte d'Ivoire devient comme la base arrière de tous ceux qui aujourd'hui, ont tenté de déstabiliser le Burkina Faso et qui prennent la Côte d'Ivoire comme base arrière où ils se retrouvent et d'où ils continuent de mener des actions de façon ostentatoire, sans être inquiétés; véritablement ça ce n'est pas de nature à consolider les relations de confiance entre les deux États", a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo avant d’ajouter :

"Depuis l'avènement du MPSR2 et du capitaine Ibrahim Traoré, je ne pense pas qu'un seul jour, une seule action de communication et une seule action sur le terrain, ait été portée par le gouvernement dans le sens de la détérioration de nos relations avec la Côte d'Ivoire ».



Mais avant cette déclaration sur les relations tendues entre son pays et la Côte d'Ivoire, le ministre de la communication s'est prononcé sur la question du terrorisme.



S'agissant de la lutte contre le terrorisme, il a indiqué que beaucoup d’efforts sont fournis par les combattants sur le terrain. Et les grandes actions mises en œuvre par le gouvernement de la Transition sont de nature à rétablir la souveraineté du pays.

« N'eût été ce combat, je pense qu'aujourd'hui, personne ne se préoccuperait de la liberté de la presse ou d'une quelconque liberté. Notre première liberté, c'est de pouvoir nous lever le matin et voir le coucher du soleil.», a relevé le ministre Ouédraogo avant d’ajouter que la guerre que mène actuellement la Transition sous le leadership du président Ibrahim Traoré, dépasse le combat contre le terrorisme. "C'est une guerre pour la souveraineté du Burkina Faso", a-t-il indiqué.



Sur la liberté de la presse et d’opinion qui semble prendre un coup depuis l’avènement de la Transition avec les musellements et les enlèvements, le porte-parole du gouvernement a précisé que dans la situation actuelle du pays, il est tout à fait normal de recadrer les prises de positions. Sinon, «il n'est nullement question de réduire les espaces de liberté des médias, de remettre en cause, un quelconque acquis. ».


Halima K.


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