Une commission a été mise en place par la Fédération burkinabè de football (FBF) afin de réorganiser les entraineurs officiant sur le territoire. Ladite commission a rencontré la presse, le vendredi 4 octobre 2013, au siège de la FBF, pour faire le point.
Ce sont au total 274 dossiers d’entraineurs, toutes catégories confondues, qui ont été soumis à l’appréciation de la commission chargée de la classification des entraineurs de football. En effet, la commission qui regroupe, notamment, d’anciens directeurs techniques nationaux (DTN) et entraineurs, des membres du comité exécutif de la FBF, a épluché ces dossiers, deux jours durant, soit du 3 au 4 octobre 2013, afin d’aboutir à l’élaboration d’un statut de l’entraineur.
Les critères retenus pour la classification des entraineurs sont l’équivalence des diplômes. « La commission a décidé de prendre en compte le diplôme le plus élevé de chaque postulant, les autres diplômes, les volumes horaires qui ont permis la délivrance de ces diplômes et les institutions qui ont délivré ces diplômes », a dit le directeur technique national, Ousmane Savadogo. Le vécu des postulants, aussi bien en tant qu’anciens internationaux qu’entraineurs sur le terrain, leurs performances dans leurs fonctions respectives, ont également été pris en compte et ont permis d’élaborer une grille à partir de laquelle les différentes catégories d’entraineurs ont été mises en place. « Il s’agissait d’évaluer chaque postulant en vue de le reclasser dans l’une des catégories suivantes. Initiateur fédéral, entraineur fédéral des jeunes, entraineur fédéral senior, la licence C, licence B, licence A et licence professionnelle », a-t-il clarifié. A l’en croire, l’instauration de la licence professionnelle répond à la nécessité de s’aligner “sur ce qui se passe un peu partout en Afrique, selon les directives de la Confédération africaine de football“. Du côté du comité exécutif de la FBF, le moment était à la satisfaction. D’autant plus que le document lui sera remis pour adoption, avant que l’assemblée générale ne fasse de même, pour son entrée en vigueur.
En rappel, selon les dispositions du “statut de l’entraineur“, seuls sont habilités à entrainer un club de première division, les entraineurs ayant la licence A, uniquement .
Par Philippe Bouélé BATIONO