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Burkina : La ministre en charge du genre appelle à la mobilisation en vue de poursuivre les dénonciations préventives des cas d’excision

Publié le dimanche 19 mai 2024  |  AIB
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© Autre presse par DR
« Dans l’espoir d’une paix recouvrée pour la commémoration en 2024, je vous souhaite bonne fête »
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Ouagadougou – La ministre en charge du genre et de la famille, Nandy Somé/Diallo, a appelé vendredi tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso « à la vigilance et à la mobilisation des communautés », « en vue de poursuivre les dénonciations préventives des cas d’excision », « pratique dégradante pour la petite fille et la femme ».

« J’en appelle à la vigilance et à la mobilisation des communautés, de tous les acteurs étatiques et non étatiques, des jeunes et surtout les survivantes, en vue de poursuivre les dénonciations préventives des cas d’excision et d’accélérer surtout le processus d’adoption de normes sociales favorables à la ‘’Non- Excision’’ », a indiqué la ministre en charge du genre et de la famille, Nandy Somé/Diallo.



Pour Mme Somé, l’éradication des MGF au Burkina Faso permettra d’offrir un environnement plus protecteur des droits des petites filles et des femmes, leur assurant une bonne santé et la garantie de leur intégrité physique.

La ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé/Diallo a adressé vendredi un message à l’occasion de la journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision, publié par le quotidien Sidwaya.

Le Burkina Faso commémore chaque 18 mai, la journée nationale de lutte la pratique de l’excision. Cette journée a été instituée en juin 2001 au Burkina Faso.

Le thème retenu pour cette 24e journée est : «Contribution des survivantes dans la promotion de l’élimination des MGF dans un contexte de défi sécuritaire».

Pour la ministre, ce thème «met les survivantes et leurs structures associatives au cœur de de l’action».

Selon elle, ce thème «les interpelle à travers les mouvements qu’elles dirigent à contribuer fortement au changement des normes sociales en faveur de l’élimination de cette pratique dégradante pour la petite fille et la femme».

Pour elle, la commémoration de cette année « offre l’opportunité de réaffirmer la volonté politique nationale de lutter contre ce fléau et d’accentuer les actions de prévention à travers les activités d’informations et de sensibilisations à l’endroit des populations afin de maintenir le pays dans sa position de leader en matière de lutte contre les MGF en dépit des contextes sécuritaires et humanitaires difficiles ».

Elle a traduit la reconnaissance du gouvernement aux différents acteurs pour «leurs inlassables efforts dans la lutte pour l’élimination des MGF dans notre pays et en Afrique».

En rappel, selon l’enquête démographique et de santé (EDS) 2021, les MGF touchent 56% des femmes de 15 à 49 ans et 9% des filles de 0 à 14 ans et toutes les régions sont concernées, à des degrés divers avec une persistance dans les zones à défis sécuritaires.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA
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