Des centaines de personnes ont manifesté ce vendredi 03 mai 2024, devant l’ambassade des États-Unis à Ouagadougou pour dénoncer la déclaration conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni sur le rapport de HRW accusant l’armée burkinabè d’exactions contre des civils, a-t-on appris.
Organisée par la Coordination nationale des associations de veille citoyenne, la manifestation visait à demander aux États-Unis de ne pas s’ingérer dans les affaires internes du Burkina Faso. Les manifestants ont également exigé que les Américains clarifient leur position vis-à-vis de la Transition en cours.
La manifestation, qui s’est déroulée sous forme de sit-in, a duré environ une heure. L’enceinte diplomatique était encadrée par la police nationale.
En réaction au rapport de HRW, le gouvernement de la transition a convoqué des diplomates américains et britanniques pour exprimer son rejet et sa condamnation des accusations infondées contre les Forces combattantes burkinabè. Ces accusations, selon le gouvernement, visent à discréditer les forces armées burkinabè engagées sur le terrain.
Parallèlement, les autorités de la Transition ont suspendu plusieurs médias internationaux,pour avoir publié des articles sur ce rapport.