Le 5e congrès ordinaire du Syndicat des Avocats du Burkina Faso (SYNAF) s’est ouvert ce jeudi 25 avril 2024 à Bobo-Dioulasso et prendra fin le 27 avril prochain. Il sera question pour les avocats de réfléchir sur le thème : «Avocat et transitions politiques au Burkina: précautions et responsabilités».
«Depuis 1970, le Burkina Faso a connu beaucoup de transitions. Transitions au cours desquelles les avocats sont mis en difficulté parce qu’il y a la violation des droits de l’homme, et nous avons des difficultés d’exercice» a déclaré Me Olivier Yelkouni, secrétaire général du syndicat des avocat du Burkina (SYNAF).
C’est fort de ce constat que le rendez-vous de Bobo-Dioulasso met l’accent sur le rôle et la responsabilité des professionnels du droit pendant les périodes de transition.
A travers conférences et panels, les participants à ce congrès ordinaire seront édifiés sur leur rôle et leur place dans la transition. Entre autres modules qui seront développés au cours de ces trois jours d’échanges : La leçon inaugurale sur la transitologie.
Selon Me Victoria Nebié, avocate au barreau du Burkina, de ce cadre de rencontre naîtront des résolutions fortes pour le respect des droits humains, afin d’affiner le rôle et la responsabilité des avocats dans le processus transitionnel du Burkina Faso.
Ce 5e congrès ordinaire du Syndicat des avocats du Burkina connaîtra également le renouvellement du bureau exécutif du Syndicat national des avocats du Burkina (SYNAF).