La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés(CIL), Halguièta Nassa, a remis le rapport 2022 de son institution au Président de l’Assemblée législative de Transition(ALT), Ousmane Bougouma, au cours d’une audience, hier mercredi 24 avril 2024, à Ouagadougou. A sa suite, le chef du Parlement a également échangé avec une délégation de l’ONG américaine HWPL, conduite par Daehee Yeom ainsi que l’ambassadeur de Tunisie au Burkina, Mounir Jomni.
Le rapport public 2022 de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) est disponible. Conformément à la réglementation en vigueur, ce rapport public a été remis au président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), hier mercredi 24 avril 2024, à Ouagadougou, au cours d’une audience. « La Commission doit rendre compte de l’exercice de ses missions, chaque année, par une remise officielle aux autorités du pays », a déclaré la présidente de la CIL, Halguièta Nassa. La première responsable de la CIL a, en outre, indiqué que ce présent rapport rend compte des grandes actions de la Commission, en rapport avec la sensibilisation et la formation qu’elle a menées auprès de la population burkinabè. A ce titre, a signifié Halguièta Nassa, ce sont 15 375 personnes qui ont été touchées. Des actions de régulation et de contrôle, a ajouté la présidente de la CIL, ont également été menées auprès des responsables en charge du traitement des données à caractère personnel. Ainsi, a-t-elle laissé entendre, 191 dossiers ont été traités au cours de l’année 2022. En plus de cela, la CIL, aux dires de sa présidente, reçoit des plaintes de citoyens burkinabè qui se sentent lésés sur les plateformes numériques ou dans l’exercice de leurs fonctions. Dans ce sens, 575 plaintes portant essentiellement sur l’usurpation d’identité, l’arnaque ont été reçues. Après la présidente de la CIL, c’était au tour du représentant de l’ONG américaine Heavenly Culture world Peace Restoration of Light (HWPL), Daehee Yeom, d’être reçu par le chef du Parlement burkinabè. A sa sortie d’audience, il a expliqué que HWPL est une organisation internationale, membre officiel des Nations unies et qui œuvre pour la paix, à travers le monde. Il a ajouté que HWPL, dans cette dynamique, mène des activités de promotion du dialogue interreligieux entre ses leaders pour l’harmonie religieuse et l’éducation à la paix. Cela, a soutenu Daehee Yeom, pour permettre aux peuples d’avoir un esprit de paix. « HWPL travaille avec les leaders dans le monde. L’éducation à la paix peut apporter un impact positif pour la paix dans le monde », a soutenu Daehee Yeom.
A l’écouter, il s’agit, à travers sa rencontre avec le Président de l’ALT, Ousmane Bougouma, d’introduire les activités de son organisation au Burkina. « C’est un outil capable de stopper tout type de guerre », a-t-il martelé. La dernière personnalité à être reçue par le chef du Parlement burkinabè est l’ambassadeur de la Tunisie au Burkina, Mounir Jomni. A sa sortie d’audience, le diplomate tunisien a declaré que le renforcement de la coopération bilatérale entre son pays et le Burkina a été au centre des échanges. « J’ai eu l’occasion d’informer M. Bougouma de la nouvelle dynamique de notre coopération ainsi que les préparatifs de l’organisation de la 8e session de la commission mixte qui se tiendra les 1er au 2 juillet 2024, à Ouagadougou et le projet d’organiser un forum entre les hommes d’affaires des deux pays », a souligné l’ambassadeur de la Tunisie au Burkina, Mounir Jomni. Il a également affirmé avoir évoqué avec le président de l’ALT, les possibilités de renforcement de la coopération entre les institutions parlementaires de la Tunisie et du Burkina afin de renforcer les liens d’amitié entre les deux pays.