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Art et Culture

SNC Bobo 2024 : les troupes s’activent à Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 19 avril 2024  |  Sidwaya
Promotion
© Autre presse par DR
Promotion des valeurs culturelles : les portes de la SNC s’ouvrent aujourd’hui à Bobo
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La 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) s’ouvre, le samedi du 27 Avril 2024, à Bobo-Dioulasso. A moins de dix jours de l’évènement, les troupes des différentes régions du pays et de la diaspora mettent les bouchées doubles pour ces retrouvailles culturelles qui vont durer une semaine. Pour cette édition, neuf troupes de danse (toutes catégories confondues) vont représenter la ville de Sya au Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL).

A quelques jours de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2024, les différentes troupes de danse de la ville de Bobo-Dioulasso travaillent d’arrache-pied pour être au top lors de la compétition du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL). La troupe Kélékoum (lumière en langue Dioula) fait partie des représentants de la capitale économique du Burkina Faso. Créée depuis 4 ans par le biais des activités culturelles et sportives des écoles, cette troupe s’active pour défendre vaillamment la ville de Sya à cette 21e édition de la SNC. Pour sa première participation, elle compte véhiculer les messages de paix et de joie à travers les chants accompagnées par le son des instruments traditionnels. La troupe Kélékoum regroupe des dizaines de batteurs et de danseurs, tous des élèves avec 80% d’orphelins et deux encadreurs. L’initiative de la création de cette troupe est née de la vision de l’enseignante Awa Barro d’accompagner les enfants et de valoriser la culture mandingue. « J’ai voulu valoriser et développer le talent des enfants en créant cette troupe, vu qu’ils aimaient déjà la chose », explique Mme Barro. Pour les enfants de cette troupe, la danse est une passion et un moyen d’exprimer leur amour pour la culture burkinabè. Selon le batteur, Moussa Diarra, il est venu à Kélékoum par amour. « Tous des orphelins, nous avons commencé avec la participation aux activités culturelles des écoles, car nous aimons la danse et la musique », raconte le batteur. La compagnie Farati-diwé, créée en 2016 et lauréate la même année, vice-championne en 2018, mais privée de la 20e édition tenue en 2023, reviens avec force après avoir survolé les régionales de la 21e édition. L’une des meilleures troupes artistiques de la ville de Sya, Farti-diwéfait de la création chorégraphique à travers la danse contemporaine. Pour la SNC, Bobo 2024, elle a choisi de présenter un thème qui met en évidence l’union entre les Etats africains et surtout entre les trois pays membres de l’Alliance des Etats du sahel (AES), le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Les difficultés sont d’ordre matériel et financier

C’est à sa façon que la troupe, selon son responsable, Adama Ouattara, de renforcer les liens entre ces Etats de l’AES aux prises du terrorisme. Pour ce faire, M. Ouattara et ses membres multiplient les répétitions pour sortir victorieux au soir de la clôture de la 21e SNC, le 4 mai prochain. Cependant, la troupe , comme l’ensemble du secteur culturel rencontre d’énormes difficultés. Ces difficultés se résument au manque de matériel et surtout de fonds. Le véritable problème, confie le chorégraphe, concerne les salles de répétition et le manque de financement disponible pour sa troupe.

Pour encourager ces ambassadeurs de la culture et pour les soutenir malgré ces difficultés, la Directrice provinciale de la Culture, des Arts, et du Tourisme (DPCAT) du Houet, Rosine Diabaté a fait le tour de certaines troupes de danse de la ville de Bobo. En dépit de ces difficultés, Mme Diabaté laisse entendre que les préparatifs se passent bien. « Le niveau des troupes, après constat est très satisfaisant malgré les difficultés qu’elles traversent », se satisfait la DPCAT. « Nous avons espoir que le 1er prix va revenir à la région autonome des Hauts-Bassins », a souhaité madame Diabaté. Néanmoins, elle dit prendre en compte les préoccupations des différents acteurs sur le terrain afin de les aider à se préparer au mieux. De ce fait, elle a rassuré que les questions d’ordres administratives sont déjà résolues. « Les questions financières sont en cours de traitement au niveau de la hiérarchie », indique-t-elle. Contrairement aux éditions, les acteurs culturels, laissent entendre que la SNC Bobo 2024 est plus prometteuse et plus innovante au regard de la réactivité des autorités sur les questions d’hébergement, de restauration et de déplacement des artistes nationaux et internationaux

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