Programmé pour être jugé le lundi 7 octobre 2013, le procès intenté par le Centre pour l’éthique judiciaire (CEJ) dans le but de voir des magistrats comparaître à la barre, en qualité de témoins dans une affaire de corruption, a été renvoyé au lundi 18 novembre 2013.
Le dossier du Centre pour l’éthique judiciaire (CEJ) relatif au procès dans lequel des magistrats seraient impliqués dans une affaire de corruption et cités en qualité de témoins attend toujours son jugement. En effet, le président du tribunal, en son audience du lundi 7 octobre 2013, a renvoyé le dossier au lundi 18 novembre 2013. La raison : « les magistrats impliqués ont invoqué les vacances judiciaires, d’où leur absence à Ouagadougou et autres », a expliqué le secrétaire général du CEJ, Me Guy Hervé Kam de la partie civile. Et d’ajouter qu’il savait que le dossier avait très peu de chance d’être retenu ce jour. « En tout cas, pour notre part, nous ferons toutes les diligences nécessaires pour que la date du 18 novembre 2013 tienne, en espérant que le parquet va prêter main forte », a-t-il insisté.
A la question de savoir si du fait de la qualité des témoins, ces derniers accepteront se présenter à la barre, Me Guy Hervé Kam est on ne peut plus explicite. « Ça dépendra de l’égard qu’eux-mêmes (Ndlr : les magistrats impliqués) ont pour la justice. S’ils respectent la justice, ils comparaîtront », a-t-il indiqué.
En rappel, le CEJ, suite à ses investigations, a intenté un procès contre deux corrupteurs présumés, dans le but de voir comparaître à la barre, des magistrats mis en cause, en qualité de témoins. Ceux-ci auraient reçu une importante somme d’argent à l’effet de rendre une décision favorable à deux prévenus.