Le syndicat des inspecteurs veut un traitement équitable

Publié le mercredi 17 avril 2024 | aOuaga.com

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Le syndicat des inspecteurs veut un traitement équitable

L’organisation syndicale des inspecteurs de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle (OS/IEPENF) était face aux hommes de medias ce mercredi 17 avril 2024. Ils ont dénoncé un traitement injuste et inéquitable dans les salaires et les indemnités dans leur corps de métier. Il réclame ainsi que justice soit faite.
« Nous exigeons que les indemnités de ceux qui sont admis à un concours spécial pour aller en formation, soient traitées de façon spéciale. Nous sommes aujourd’hui victime car chacun de nous perd 130 000 FCFA par mois. A comparer le salaire et les indemnités au Burkina Faso de nos jours, les inspecteurs sont les agents les moins nantis et les plus misérables du système éducatif malgré leurs compétences », a plaidé le secrétaire général de l’OS/IEPENF, Mohamadi Zoungrana. Selon lui, plusieurs démarches ont été entreprises pour mettre fin aux « injustices et iniquités » dont les inspecteurs sont victimes, mais sans issus favorables.
Eux qui se frottaient les mains en 2018 lorsqu’ils ont appris l’annonce d’accorder un statut valorisant aux enseignants ont été désenchantés.
Leur calvaire remonte en 2020, lorsqu’ils ont eu la mauvaise idée de prendre part au concours spécial des Instituteurs principaux (IP) et des Conseillers pédagogiques itinérants (CPI). « Naïvement, beaucoup sont allés composer tout en espérant que l’organisation de ces concours serait accompagnée de mesures spéciales tels que le maintien de leurs indemnités pendant et après les deux années de formation. Mais c’est plutôt une bourse qui est d’ailleurs en deçà de leurs indemnités, qui leur a été attribuée. Et ce, sans oublier qu’ils perçoivent un salaire moins élevé que ceux qui n’ont pas composé le concours », a déploré le SG Mohamadi Zoungrana.
Au sortir de cette formation, les conditions financières n’étant pas mieux reluisantes, ces fraichement inspecteurs sont endettés à quelques jour de leur retraite. « Conséquence : beaucoup sont victimes de maladies tels que l’AVC, et parfois des décès dus aux frustrations » a fustigé Mohamadi Zoungrana.
Les conférenciers fondent l’espoir qu’après cette sortie le tort sera réparé.

Halima K.

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