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Sidwaya N° 7516 du 7/10/2013

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Coopération universitaire Canada-Burkina Faso: L’ex-gouverneure générale Michaëlle Jean dévoile un projet à Blaise Compaoré
Publié le mardi 8 octobre 2013   |  Sidwaya


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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu, le 7 octobre 2013, Mme Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada et actuellement chancelière de l’Université d’Ottawa


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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le lundi 7 octobre 2013, l’ancienne gouverneure générale du Canada, Mme Michaëlle Jean. Les discussions ont porté sur les nouvelles perspectives de la coopération inter- universitaire.

La coopération universitaire entre le Canada et le Burkina Faso va s’intensifier avec les récentes mesures des autorités canadiennes concernant des exonérations de frais de scolarité et de bourses d’études… Ce projet a été dévoilé au Président du Faso, Blaise Compaoré, hier lundi 7 octobre au palais de Kosyam par l’ancienne gouverneure générale du Canada et présentement chancelière de l’Université d’Ottawa, Mme Michaëlle Jean.

L’Université d’Ottawa, a indiqué la chancelière, va accroître à partir de 2014, sa collaboration au niveau de la recherche, de la mobilité étudiante avec des universités et instituts supérieurs du Burkina Faso. Elle a d’ailleurs rencontré leurs responsables et des étudiants, le samedi 5 octobre dernier au campus de l’Université de Ouagadougou. « L’Université d’Ottawa a décidé de créer une exonération des frais de scolarité supplémentaires pour les étudiants étrangers en provenance des pays de la francophonie », a souligné l’ancienne gouverneure générale du Canada. Avant d’ajouter : « l’accès à de nombreuses bourses va donner aussi la possibilité à beaucoup de jeunes étudiants et étudiantes burkinabè, de venir travailler et étudier dans notre Université qui est un campus bilingue de très haut niveau, où nous avons des facultés dans des domaines pointus d’innovation qui peuvent accompagner les objectifs de développement ici ». Pour Mme Michaëlle Jean, l’idée n’est pas de drainer les « cerveaux », les qualités et les forces vives du Burkina Faso vers le Canada, mais plutôt de les renforcer pour les mettre au service du développement du « pays des Hommes intègres ». « C’était un vrai plaisir de revoir le président Compaoré parce que je l’avais reçu au Canada lors du sommet de la francophonie que nous avons tenu à Québec en 2008. Je lui avais fait la promesse de venir un jour au Burkina Faso », a fait savoir l’ancienne gouverneure générale du Canada. « Vous avez un pays absolument magnifique et avec le président Blaise Compaoré, j’ai eu le bonheur d’en parler. Un pays qui me touche beaucoup, que je trouve d’une grande beauté, où j’espère revenir avec des gens de très grande qualité, très accueillants », a dit Mme Michaëlle Jean à sa sortie d’audience à Kosyam. « Vous pouvez être certain, a-t-elle poursuivi, qu’à mon retour au Canada, je n’aurai que de bons mots pour le Burkina Faso ». L’ancienne gouverneure du Canada est contre l’afro- pessimisme et prêche tout ce qui va à l’encontre, tout comme son hôte, le président du Faso. « Je pense qu’il y a sur ce continent, de grandes possibilités, de grandes choses à réaliser ensemble, en maximisant notre capacité d’agir ensemble pour avancer ensemble. Pour moi, c’est essentiel et j’ai été ravi de voir que le président Blaise Compaoré partage tout à fait cette perspective » , a soutenu Mme Michaëlle Jean.

Bachirou NANA
Awa OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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