Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Entrepreneuriat : Junior Achivement et l’association GEFED veulent autonomiser 5000 jeunes burkinabè

Publié le samedi 13 avril 2024  |  Minute.bf
Entrepreneuriat
© Autre presse par DR
Entrepreneuriat : Junior Achivement et l’association GEFED veulent autonomiser 5000 jeunes burkinabè
Comment


L’organisation non gouvernementale (ONG) Junior Achivement, l’association GEFED et leurs partenaires, le Centre de formation professionnelle Emploi et Métiers (CFPEM-ESIM) et l’association des Jeunes Leaders pour le Développement (AJLD), ont procédé ce vendredi 12 janvier 2024, au lancement du projet social equity au Burkina Faso. Ce projet prévu se dérouler du 12 au 15 avril 2024, permettra de former 5000 jeunes burkinabè dans les domaines de l’entrepreneuriat.

Contribuer à l’avènement de jeunes leaders personnellement efficaces, professionnellement performants, financièrement autonomes et socialement engagés. C’est l’ambition que se sont fixés l’ONG Junior Achivement et l’association GEFED à travers cette formation. Selon le président de l’association GEFED, Jean-Baptiste Tondé, le projet social Equity est un vaste programme de formation et d’accompagnement à l’employabilité des jeunes. Il se donne pour objectif de former 5000 jeunes en entrepreneuriat et leadership à travers des bootcamps de 4 jours organisées dans plusieurs régions et provinces du pays.

Il s’agira concrètement, selon les explications, du président, d’apporter aux jeunes des outils nécessaires leur permettant de s’orienter dans des domaines spécifiques de l’entrepreneuriat. Au cours de cette formation, ils seront initiés à une plateforme de formation en entrepreneuriat numérique. Et à l’issue des 4 jours, ils seront coachés par des mentors dans leurs différents projets d’entreprises.
L’objectif, selon M. Tondé, est d’aboutir à la création d’une nouvelle génération de jeunes africains porteurs de changements positifs pour leur société, et pour tout le continent en général. Ce projet suscité par l’ONG Junior Achivement est parti, à l’en croire, du constat de la baisse des postes à pourvoir au niveau de la fonction publique et de la hausse du taux de chômage des jeunes.

« L’Etat burkinabè ne peut plus prendre en charge tous les jeunes. Le problème de chômage se fait grandissant. Nous avons remarqué depuis 2018 que le nombre de personnes que l’État arrive à employer est dérisoire. Nous avons fait le calcul pour se rendre compte que de 2018, le taux d’absorption de l’État est passé de 0.79% à 0.29 en 2023. Cela veut dire que l’État ne peut même pas employer 1% de ceux qui demandent un emploi et ça ne fait que s’aggraver. Nous nous sommes dits qu’il faut travailler à offrir à la jeunesse des outils pour qu’elle puisse se prendre en main et être des acteurs de changements », a-t-il expliqué, ajoutant que les meilleurs porteurs de projets seront coachés et accompagnés dans la création de leurs entreprises, tandis que les jeunes qui le désirent seront accompagnés à travers des formations et stages, pour faciliter leur insertion dans le monde du travail.

Pour Vincent Supparayen, responsable des pays non-anglophones à Junior Achivement, ce projet qui est à sa deuxième édition, découle de la volonté de cette ONG de jouer sa partition dans la formation d’une élite africaine responsable et professionnelle au service du développement du continent.

« C’est très important pour les jeunes de se prendre en main et de sortir de la situation de demandeur d’emploi pour devenir des créateurs d’emploi et surtout sortir de leur situation de spectateurs pour devenir des acteurs du développement », a-t-il déclaré.
Le Patron de la cérémonie, Boubacar Savadogo, Ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi, représenté par son chargé de mission, Millogo Coulibaly, a salué l’organisation d’une telle activité. Il a traduit sa gratitude aux organisateurs pour cette initiative qui « entre en droite ligne des missions de son département ».

« Le Ministère en charge de la jeunesse fait beaucoup déjà et s’il y a des actions qui viennent encore s’ajouter à ce qui est déjà fait, c’est salutaire. Ce projet qui vient de voir le jour, nous l’avons aussi à peu près au niveau de l’initiative présidentielle pour le financement des jeunes qui vont sortir des centres de formation. Je pense qu’à l’avenir nous allons échanger avec tous les acteurs qui ont des initiatives de ce genre », a-t-il confié.

La cérémonie s’est refermée par une
signature de convention de partenariat entre la structure GEFED et le Groupe CFPEM-ESIM.

L’association GEFED est une association de droit burkinabè qui s’est donnée pour vision de contribuer à rendre l’Afrique prospère en renforçant les capacités des jeunes afin d’en faire des acteurs de changement dans leur société et pour leur nation.


Commentaires