L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé mercredi à Douala, capitale économique camerounaise, un atelier inter-pays de partage d’expériences sur l’introduction et le déploiement de vaccins antipaludiques en Afrique, a annoncé la direction de la communication du ministère camerounais de la Santé publique.
Durant trois jours, cet atelier, ouvert aux 47 Etats africains membres de l’organisation, réunit les représentants de pays déjà engagés dans l’utilisation du vaccin, tels que le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC), le Burkina Faso, le Bénin, le Burundi, l’Ouganda, la Sierra Leone et le Ghana.
Selon la même source, le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, qui présidait les échanges, a rappelé que l’introduction du vaccin antipaludique au Cameroun avait été rendue possible grâce à trois principaux atouts : l’engagement politique, la gestion efficace de "l’infodémie" et de la désinformation, et enfin la transparence autour de tout le processus d’introduction.
Pour la seule phase pilote de la campagne de vaccination contre cette pandémie qui fait rage, 42 districts de santé ont été mobilisés au Cameroun.
Selon l’OMS, le paludisme a coûté la vie à environ 608.000 personnes en Afrique en 2022.