La 17e édition du Festival des masques (FESTIMAQ) de Pouni dans le Sanguié, région du Centre-Ouest, organisée par l’Association des amis du masque (AMA), s’est ouverte, officiellement hier samedi 30 mars 2024, sous le thème : «Masque, paix et cohésion sociale au Burkina Faso».
Parrain de cette édition du festival, le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma_Bazié, s’est rendu à Pouni pour soutenir les organisateurs de cet événement culturel.
Discours, prestations artistiques et procession des masques étaient les temps forts de la cérémonie qui a connu également la présence du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo ; du ministre de la Justice, des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Me Edasso Rodrigue Bayala, et des autorités locales.
Dans discours, le ministre d’Etat Bazié a indiqué que le thème de cette édition a été choisi au regard du contexte dans lequel le Burkina se trouve.
A l’écouter, le masque est un symbole de cohésion sociale et de paix, donc un moyen de résilience contribuant à faire face aux défis sécuritaires que notre pays traverse.
Le ministre Bassolma Bazié a saisi l’occasion pour inviter les populations à l’union pour vaincre l’hydre terroriste.
Pour le président de l’AMA, Hervé Gué, plusieurs activités regroupées autour de 4 axes sont au menu du FESTIMAQ 2024.
Il s’agit de la prestation des masques (défilé et danse) ; de la prestation sportive pour magnifier la cohésion sociale et le vivre-ensemble ; de la promotion et la commercialisation des produits traditionnels, notamment des mets locaux à travers une rue marchande ; et des actions sociale et sanitaire notamment un don de sang au profit des forces combattantes et des malades.
Ouvert à toute société de masques, même au-delà de nos frontières, l’ambition aux dires de M. Gué est de faire du FESTIMAQ, l’un des rendez-vous culturels les plus importants au Burkina Faso et en dehors.
Le ministre d’Etat, ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a félicité les promoteurs du Festival pour la valorisation de notre richesse culturelle.
Cette idée de valoriser les masques, a-t-il fait savoir, a inspiré d’autres communautés.
«Nous constatons de nos jours une floraison de ce type de festival où il y a des masques et cela est le signe de la valorisation de ce patrimoine du Burkina Faso», a-t-il dit.
Lancé en 1990, le festival des masques de Pouni vise à créer une dynamique de développement culturel et touristique conformément à la stratégie de la politique nationale en vigueur dans notre pays.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MFPTPS