Ouagadougou - Le Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) va engager 10 milliards 29 millions 924 mille de FCFA en 2024 dans l’acquisition de semences certifiées de maïs et de soja, de phosphate et d’engrais minéraux, d’aliments pour volailles, de doses de vaccins contre les maladies aviaires et l’acquisition de production piscicole en vue de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vulnérables.
« Le Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) envisage entre autres l’acquisition de 240 tonnes de semences certifiées de maïs hybrides et de soja, 500 tonnes de phosphate burkinabé, 1800 tonnes d’engrais minéraux, 1500 tonnes d’aliments pour volailles, 5 millions de doses de vaccins contre la maladie de Newcastle et la variole aviaire ainsi que l’acquisition de 25 kits de production piscicole pour les personnes vulnérables », indiquent le service de communication du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.
Le PIMSAR a tenu jeudi à Ouagadougou sa première session 2024 au cours de laquelle son projet de Programme de travail et de budget annuel (PTBA) ainsi que le Plan de passation de marchés (PPM) ont été adoptés.
Le PTBA dudit projet est estimé à 10 milliards 29 millions 924 mille de FCFA, renseigne la même source.
Avec ce budget, il est également prévu dans la mise en œuvre du projet la construction et l’équipement de 15 magasins de stockage d’aliments pour volaille et poissons, de 4 marchés de volaille et de 4 abattoirs de volaille. Il est également prévu la réalisation de 15 étangs piscicoles de 400 m², 34 bassins piscicoles de 400 m², 100 bacs hors sol et 20 cages flottantes, a ajouté la Coordonnatrice du PIMSAR, Halimata Sylla/Cissé.
Selon le Responsable du programme budgétaire 078, Prosper Zemba, l’objectif du PIMSAR est de contribuer au développement intégré et inclusif des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« De façon spécifique, il s’agira d’augmenter de façon durable la production et la productivité agricole, animale, halieutique ainsi que la résilience des populations, de transformer les produits agricoles comme le maïs et le soja en aliments de qualité pour la consommation animale et humaine, de rendre les produits finaux accessibles aux marchés et d’intégrer les différents maillons des chaînes de valeur particulièrement en faveur des femmes et enfin d’améliorer la résilience des femmes et des hommes pour faire face aux chocs climatiques ainsi qu’aux situations de vulnérabilité », a détaillé M. Zemba.
Le PIMSAR est mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins et du Centre.
À terme, le projet va impacter 30 000 bénéficiaires directs et 240 000 bénéficiaires indirects avec au moins 50 % de femmes pour chacun des groupes ciblés.
Dans son volet résilience, le PIMSAR financera la reconstruction du capital productif de 7 500 personnes déplacées internes, conclut la même source.