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Lutte contre la corruption au Burkina Faso : Six (06) nouveaux contrôleurs d’État ont prêté serment

Publié le mardi 26 mars 2024  |  burkina24.com
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie de prestation de serment du Président du Conseil constitutionnel
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Le conseil constitutionnel du Burkina Faso a officiellement installé, par prestation de serment, 6 nouveaux contrôleurs d’État ce mardi 26 mars 2024. Ces derniers ont été installés au compte de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption. Leur rôle constitue entre autres en la prévention de la corruption, la lutte contre celle-ci, le contrôle sur la déclaration d’intérêts et de patrimoine mais aussi le contrôle administratif interne.

Devant hommes et femmes, devant le Conseil constitutionnel du Burkina Faso, 6 désormais contrôleurs d’Etat ont prononcé ce serment : « Je jure et prend Solennellement l’engagement devant le peuple burkinabè de bien et loyalement défendre ces intérêts en tout temps et en tout lieu, d’accomplir ma mission, avec toute l’objectivité qui sied à une personne libre et digne.

De ne prendre en compte aucune considération liée à la parenté, à l’amitié ou à la haine et de me conduire en toute circonstance avec honneur, dévouement intégrité et discrétion», ce mardi 26 mars 2024. Par ce serment ils sont faits contrôleur d’État du Burkina Faso.

Ce serment a été prononcé pars 6 travailleurs de l’Etat dont Louis Teri, Alidou Ouedraogo, Nabahiri Tibirou, Jean Baptiste Sankara, Jules Traoré et Jean Romaric Ouattara. Pour le président du conseil constitutionnel Me Barthélémy Kéré celui-là même qui a acté cette nomination, ce geste va au delà d’une simple formalité car la charge qui incombe à ces acteurs est lourde et noble et les engage désormais à un comportement sans équivoque. C’est pourquoi selon lui, ils doivent faire preuve d’une grande responsabilité.

« Ce serment est destiné à fixer vos devoirs dans l’exercice de vos responsabilités, autour des valeurs d’honnêteté, de dignité et de loyauté. La corruption freine la croissance économique de l’Etat de droit et entraîne un gaspillage de ressources.

Vous entrez en fonction au moment où le pays a besoin de ressources conséquentes pour faire face au terrorisme et son corollaire, la crise humanitaire. Vous devez donc y contribuer en veillant à l’utilisation rationnelle de nos ressources dans l’exercice de vos contributions», a rappelé le président du conseil constitutionnel.

C’est donc une mission « noble» constituée entre autres de la prévention, de la corruption et des infractions assimilés, le contrôle de la déclaration d’intérêts, de patrimoine et le contrôle administratif interne. C’est une tâche connue de ces désormais contrôleurs, à les écouter.

« Je rends grâce à Dieu pour ce jour solennel. Ce jour est un jour particulier dont je mesure la lourde responsabilité. C’est en même temps une mission exaltante. Aujourd’hui c’est de m’atteler à bien accomplir la mission qui nous est confiée. Comme le serment l’a dit, c’est une lourde responsabilité et nous pensons être la lumière », a promis Nabahiri Tibirou l’un des nouveaux contrôleurs.

Ces serments ont été prononcés conformément à l’article 26 alinéa 5 de la loi organique n°82-2015/CNT du 24 novembre 20215. Les prérogatives de ces contrôleurs sont fixées par les dispositions de l’article 7 de la même loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC).

Abdoul Gani BARRY

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