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Burkina : La 1re session du Conseil des Frontières pour évaluer la mise en œuvre des actions en matière de gestion des frontières en 2023

Publié le vendredi 22 mars 2024  |  Minute.bf
Première
© aOuaga.com par DR
Première session ordinaire 2023 du Conseil des Frontières
Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a présidé ce jeudi 30 mars 2023 à Ouagadougou, la première session ordinaire de l’année 2023 du Conseil des Frontières.
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La Première session ordinaire de l’année 2024 du Conseil des Frontières, a ouvert ses portes, ce jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou. Présidée par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, cette session du Conseil des Frontières avait pour objectif principal d’évaluer la mise en œuvre des actions en matière de gestion des frontières au cours de l’année 2023. Elle permettra de tirer toutes les leçons afin de donner des orientations et de formuler des recommandations pertinentes en vue d’aborder l’année 2024 avec plus de sérénité.

« Cette session se tient dans un contexte particulier pour le Burkina Faso en quête de sa souveraineté à tout point de vue, matérialisée par des prises de décisions fortes dont le retrait de la CEDEAO et la création avec les pays frères du Mali et du Niger de l’Alliance des Etats du Sahel dont l’objectif premier est la restauration de la sécurité dans ces trois Etats afin de booster le développement pour le bonheur de nos populations », a indiqué Émile Zerbo, ministre en charge de l’Administration territoriale, dans le mot d’ouverture qu’il a prononcé au nom du premier ministre, à l’ouverture de la session du Conseil des Frontières.

La présente session après celle de mars 2023, est le cadre approprié, selon le premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela, pour faire le bilan de la mise en œuvre des actions de gestion des frontières courant 2023. Ce sera également l’occasion pour les acteurs, en tant qu’organe de suivi et d’orientation, de se pencher sur l’état d’avancement des différents dossiers pendants en matière de matérialisation des frontières et de coopération transfrontalière, en vue de relever les insuffisances et les difficultés éventuelles pour prendre les mesures qui s’imposent.

C’est pourquoi, le Premier ministre a invité les participants à des échanges francs et constructifs, afin qu’au sortir de la session, « de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion des frontières ». Il a également appelé à l’implication de l’ensemble des acteurs et à la mutualisation des moyens et des actions autour des conclusions qui seront dégagées.

L’objectif global de la Stratégie Nationale de Gestion des Frontières, faut-il le rappeler, est de « contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité ». Les axes portent sur : la maîtrise des limites territoriales du pays ; la sécurisation des frontières et des zones frontalières ; l’amélioration de la présence et de l’image de l’Etat dans les zones frontalières ; l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière ; l’appui à la gestion intégrée des ressources naturelles partagées et des terres ; la réalisation d’infrastructures socio-économiques et culturelles et le renforcement des capacités des acteurs frontaliers.

Mathias Kam
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