Ouagadougou – Le gouvernement burkinabè a réuni le lundi dernier à Koudougou, dans le Centre-ouest un comité chargé de réaliser une étude sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, en vue de former sur place des médecins vétérinaires, a-t-on appris du ministère en charge de l’élevage.
Cette rencontre a réuni, entre autres, des acteurs de la santé animale, des enseignants-chercheurs et des juristes, tous membres du comité de réflexion sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, a précisé le service de la communication du ministère en charge de l’élevage.
Selon la même source, ces experts ont pour mission de produire un dossier complet présentant une évaluation approfondie de la faisabilité du projet, l’analyse des besoins de formation, infrastructurel, matériel et humain. Le comité doit aussi élaborer les textes juridiques et administratifs nécessaires à l’ouverture de l’école, identifier les partenaires potentiels pour l’accompagner et préparer l’atelier national de validation de l’étude.
Selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, monsieur Gaoussou Sanou, la création d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso va permettre de combler le besoin de médecins vétérinaires.
Jusqu’à présent, la formation des vétérinaires burkinabè, se fait à l’étranger aux moyens de l’État et de ses partenaires.
Il a salué la disponibilité des personnes ressources et a invité l’ensemble des participants à examiner sans complaisance les possibilités de mise en œuvre du projet.
Cette initiative est soutenue par le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 (PRAPS 2), dont la composante 1 est consacrée à l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires.