Le procès de l’affaire opposant la Confédération générale du Travail du Burkina Faso (CGT-B) est suspendue. Elle reprendre le 26 mars 2024 avec les réquisitions du parquet suivies des plaidoiries des différentes parties.
Avant la suspension, les avocats de la défense ont souhaité la comparution de la principale victime, Moussa Diallo à la prochaine audience. Ils disent avoir des questions à lui poser. « Nous souhaitons que la victime soit là. Parce que si la défense veut lui poser des questions, nous ne savons pas à qui nous allons nous adresser », ont-ils indiqué.
Me Prosper Farama a réagi en disant que la loi n’oblige pas la victime à être présente au procès si ses avocats sont déjà présents. « Nous (avocats de la partie civile, ndlr) pouvons vous répondre », a-t-il dit.
Le tribunal s’est aussi inscrit dans cette logique en rappelant que la présence de la victime n’est pas une obligation.