Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, Sidbéwendin Compaoré, a ouvert le mardi 27 février 2024 à Sapouy, un atelier de formation sur l’approche « Safe school » au profit du personnel enseignant du primaire et du secondaire de la province.
La crise sécuritaire compromet le bon déroulement des programmes d’enseignement dans certaines localités affectées.
Cela commande des comportements résilients de la part des enseignants, des élèves et des parents d’élèves, ce qui leur permettrait de faire face aux nouveaux défis et de résister aux tentatives de déstabilisation du système éducatif.
L’État a développé avec l’aide de ses partenaires le programme « Safe School ». Cette approche, d’après le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, Sidbéwendin Compaoré, vise à préparer les élèves, les enseignants et même les parents d’élèves à adopter des comportements qui les protègent en cas de menaces sécuritaires au sein de l’école ou de la communauté.
C’est dans cette lancée que le consortium d’ONG, à savoir Educo, Children Believe et le Centre Diocésain de communication (CDC), avec l’accompagnement de la Coopération Suisse et de l’Union Européenne, ont conçu le Projet de Renforcement de l’Offre de Services intégrés de Protection et d’Éducation (PROSIPE) dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest au Burkina Faso. C’est dans le cadre de ce projet que Children Believe organise la présente formation.
Durant trois jours, les participants, enseignants du primaire et du secondaire, vont cerner les contours de cette approche « Safe school » à travers des communications. Ils seront outillés sur la prise en charge psychosociale des élèves déplacés internes (EDI) et sur l’éducation à la paix.
Le chef de la circonscription d’éducation de base de Cassou, Yoribé Kafando, et la chargée d’éducation inclusive de la DREPPNF du Centre-Ouest, Charlotte Nignan, seront les principaux facilitateurs de cette séance de renforcement de capacités.
Le directeur provincial Sidbéwendin Compaoré a donc invité les participants à jouer pleinement leur partition dans les travaux, car ils auront à implémenter l’approche dans leurs écoles respectives.