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Levée des sanctions de la CEDEAO : Abdoulaye Diop refuse de commenter la décision d’une organisation à laquelle le Mali n’appartient plus

Publié le jeudi 29 fevrier 2024  |  Minute.bf
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali
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En visite de travail en Russie, ce mercredi 28 février 2024, le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop a animé une conférence de presse conjointe aux côtés de son homologue russe, Serguei Lavrov. Interrogé sur la leveée des sanctions imposées par la CEDEAO au Mali, au Niger et au Burkina Faso, le diplomate malien s’est refusé à tout commentaire sur la décision d’une organisation à laquelle son pays n’appartient plus.

« Je ne vais pas commenter une décision qui a été prise par une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas », a répondu Abdoulaye Diop à la presse russe dans une dans une video diffusée par Sputnik. Il a rappelé la décision de retrait des trois pays de l’alliance des Etats du Sahel de l’organisation sous-régionale en janvier dernier. Selon le ministre, cette décision a été prise au regard du fait que l’organisation est devenue une « menace » pour ses pays membres.

« Je rappelle que le Mali est pays fondateur de cette organisation. Mais nous avons vu que progressivement, cette organisation est devenue un instrument entre les mains de certaines puissances qui cherchent à créer le désordre dans notre région et qui cherchent à utiliser nos institutions pour pouvoir créer des problèmes au pays, créer même une menace parce que l’organisation a mis sur la table une menace d’agression militaire contre un de ses Etats-membres au moment où il y a un pacte de non-agression entre nous », a-t-il regretté.

Le diplomate malien a ajouté que les pays de l’AES travaillent à mutualiser leurs efforts pour relever les défis de l’heure dans leur espace commun. « Nous avons décidé d’apporter aussi une réponse géopolitique en nous mettant ensemble avec un certain nombre de pays avec lesquels nous partageons la même réalité mais aussi la même vision de solidarité entre les pays, d’établir des liens de fraternité et de respect mutuel et de nous mettre à l’abri des situations d’ingérence. Je pense que c’est ce qui est important aujourd’hui à retenir dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES). Nous travaillons pour réaliser ce que nous n’avons pas pu réaliser dans le cadre de la CEDEAO », a-t-il déclaré.

Dimanche dernier, faut-il le rappeler, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont levé les sanctions qu’ils avaient prises contre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. L’organisation a aussi invité les dirigeants des trois pays, à reconsidérer leurs décisions de se retirer de l’organisation.
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