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Burkina : Un diplomate onusien souhaite la reprise ‘’au plus vite des pourparlers’’ intermaliens
Publié le samedi 5 octobre 2013   |  AIB


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Le président du Paso a reçu en audience, le 4 octobre 2013 à Ouagadougou, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali, Bert Koenders


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Ouagadougou - Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali Bert Koenders a invité vendredi à Ouagadougou, les acteurs maliens à reprendre « le plus vite possible les pourparlers inclusifs », quelques jours après des accrochages entre l’armée et des rebelles touaregs et la récrimination de militaires réclamant des promotions.

« Je suis venu pour discuter avec le médiateur pour (m’) assurer que les pourparlers inclusifs, les discussions entre les partis au Mali reprennent », a affirmé Berth Koenders à l’issu d’une audience avec le président Blaise Compaoré médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne.

Face aux accrochages entre l’armée et des rebelles touaregs et à la récrimination de militaires réclamant des promotions intervenus la semaine écoulée, M. Koenders a indiqué que « les pourparlers entre les deux partis doivent reprendre le plus vite possible ».

Selon le diplomate onusien, la situation au Mali « s’est beaucoup améliorée » après les élections avec un retour de la constitutionnalité.

« C’est pour cela que le message aux deux partenaires, c’est le retour sur la table de négociation », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso a assuré la médiation dans la crise malienne concomitamment avec une intervention militaire franco-africaine qui a permis la libération du septentrion malien d’une occupation de 18 mois par des groupes armés prônant la Charia (loi islamique).

L’accord de Ouagadougou signé le 18 juin par le gouvernement malien de transition et trois groupes armés prévoit l’ouverture d’un dialogue inclusif entre les différents protagonistes à l’issu de l’élection présidentielle qui a eu lieu le 11 août.

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a récemment demandé que le président Compaoré poursuive la médiation au-delà des accords de Ouagadougou.

En application de ces accords, le gouvernement malien a libéré le 2 octobre dernier 23 prisonniers dont 21 appartenant aux communautés arabe et touareg.

LO-NDT/TAA

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