La secrétaire générale de l'Union du fleuve Mano (UFM) Saran Kaba a salué vendredi à Abidjan l'appui de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire aux côtés de l'organisation sous-régionale pour une meilleure sécurité transfrontalière.
Mme Kaba qui intervenait à l'issue d'une rencontre avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire Aïchatou Mindaoudou s'est réjouie de la mise en place d'unités conjointes de sécurisation et des actions communes menées à la frontière ouest ivoirienne.
Celle-ci a relevé l'importance de renforcer la coopération entre les missions onusiennes pour face à la problématique sécuritaire.
"Il s'agit de mettre en place des stratégies d'action pour la gestion des menaces sécuritaires ainsi que pour la protection des populations", a expliqué la secrétaire générale, insistant sur la coordination des actions sur le terrain visant à assurer la quiétude des zones frontalières.
Pour des experts de l'UFM, il y a eu une fragilité de la paix et de la stabilité dans la sous-région ouest-africaine avec les différentes crises des 10 dernières années, au Libéria, en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Mali récemment.
Pour le cas de la Côte d'Ivoire, ceux-ci ont salué l'implication de l'Opération des nations-unies en Côte d'Ivoire ( ONUCI) dans le règlement de la crise, dans le processus de normalisation et de réconciliation nationale.
L'Union du fleuve Mano a vu le jour en 1973 à des fins de coopération économique et d'intégration régionale. Elle tire son nom du fleuve Mano qui prend sa source au Nord du Libéria.
Cette organisation est composée de quatre Etats membres que sont la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Libéria et la Sierra Léone.