Le Palais des sports de Ouaga 2000 a enregistré ce samedi 17 février 2024 une forte mobilisation de population venues des quatre coins du pays. En ces lieux, elles ont manifesté leur soutien à la Transition et particulièrement au chef de l’Etat, le capitaine IbrahimTraoré.
Etaient présents à ce meeting, des organisations de la société, les comités de veille citoyenne regroupant les soutiens de la Transition qui se font appelés affectueusement les « Wayiyan » (Ndlr : sortez en français), des coutumiers…
Prenant la parole au nom des jeunes de la région du Sahel, leur représentant a salué la bravoure des VDP et des FDS qui font un travail remarquable dans sa zone. « Nous saluons surtout les initiatives salvatrices que vous initiez monsieur le président, le capitaine Ibrahim Traoré. Nous sommes satisfaits du travail qui est fait, surtout avec la réouverture des écoles à Sebba », a-t-il affirmé sous les ovations du public.
Cette rencontre de soutien s’est déroulée en présence du chef de l’Etat himself. D’emblée, il a rassuré les uns et les autres que dans les mois à venir du matériel militaire viendra renforcer la puissance de feu des combattants au front. « Dans les mois à venir, ce que vous verrez venir au Burkina Faso va faire de notre armée une puissance », a-t-il dit non sans envoyer cette pique : « On nous appelle putschistes. Nous ne sommes pas Français et nous ne savons pas ce que cela veut dire »
Pour le capitaine Traoré, la lutte contre l’impérialisme sera dure et seuls les durs pourront s'en sortir, à l'image du Burkina Faso qui a un peuple dur.
L’occasion était belle pour le capitaine de justifier le retrait de son pays de la CEDEAO. « Cette organisation a été créée en 1975 par des chefs d'État putschistes qui ont décidé de se réunir pour créer un essor économique. Mais les soi-disant démocrates ont vidé la CEDEAO de ses fondements », a-t-il déploré.
Avant de quitter les lieux, les soutiens du président lui ont demandé de réviser la charte de la Transition afin de prolonger sa durée.