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Violences au Sénégal : les anciens présidents Diouf et Wade appellent au dialogue

Publié le mardi 13 fevrier 2024  |  LibreInfo.net
Sénégal
© Autre presse par DR
Sénégal : manifestations, 500 personnes interpellées dont des personnes de nationalités étrangères
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Ils se sont exprimés à travers un communiqué conjoint. D’emblée, les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade déclarent que « c’est avec beaucoup de tristesse » qu’ils vivent les récents événements qui secouent le Sénégal « et qui viennent d’emporter trois de nos jeunes compatriotes ».

« Nous appelons notre jeunesse dont nous comprenons les frustrations et le désarroi à arrêter immédiatement les violences et les destructions de biens et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs», soutiennent-ils.

Les anciens présidents Diouf et Wade disent avoir même contacté par téléphone, l’actuel président Macky Sall qui leur a assuré qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

« Nous venons de nous entretenir longuement au téléphone avec le président de la République Macky Sall qui nous a réaffirmé son engagement pris devant la nation le 3 juillet dernier de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle», informent les anciens chefs d’État.

Ils ajoutent que Macky Sall « a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour préserver la stabilité du Sénégal».

Dans les échanges, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont appelé au dialogue. « Nous lui avons demandé d’organiser dans les plus brefs délais, le dialogue national qu’il a annoncé et qui, comme nous le souhaitons ardemment, devra déboucher sur une large réconciliation nationale dans le respect de la constitution de l’État de droit», lit-on dans leur communiqué conjoint.

Les deux personnalités attendent de ce dialogue national, des discussions franches. « Nous appelons l’ensemble des dirigeants politiques du pouvoir et de l’opposition ainsi que les responsables de la société civile à participer à des discussions franches et loyales afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes inclusives et incontestables».
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