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Burkina : Le Président du CSC invite ses collaborateurs à « harmoniser l’usage de la force et du droit »

Publié le mardi 6 fevrier 2024  |  Minute
Idrissa
© Autre presse par DR
Idrissa Ouédraogo, président entrant du CSC
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Idrissa Ouédraogo, le tout nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC) a présidé la première montée des couleurs sous son mandat, ce lundi 5 février 2024 à Ouagadougou. Il a appelé à la bienveillance de ses collaborateurs pour faire du CSC, un modèle de communication.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a sacrifié à la tradition, ce lundi matin, comme il est de coutume dans l’administration burkinabè. Il s’agit de la montée des couleurs nationales, un rappel du devoir envers le drapeau national. Occasion pour le nouveau président du CSC, Idrissa Ouédraogo, de donner sa vision et y inviter ses collaborateurs à se mettre à la tâche. Pour lui, il y a une profonde nécessité à édifier une nation forte pour que chaque individu se sente protéger, et que lorsqu’un seul poil d’un Burkinabè sera touché quelque part, qu’il y ait la force de plus de 20 millions de personnes pour l’aider. Et dans ce sens, a-t-il poursuivi, la communication et les médias doivent aussi être une force dans le cadre de ce rayonnement. « Je voudrais qu’on fasse ensemble du CSC un modèle de la communication. Toutes les institutions qui ont maille à partir avec leur communication doivent venir au CSC apprendre. On ne vient pas juste faire une activité et partir. On doit par nos actions, notre expertise mise en commun pouvoir produire des résultats et conseiller les autres », s’est-il adressé à ses collaborateurs.

En outre, Idrissa Ouédraogo a appelé ses collaborateurs à « l’honnêteté » dans le travail. « Fort malheureusement ou heureusement, nous sommes là pour réguler. La régulation c’est la force. Mais on doit le faire selon le droit. Nous sommes appelés à harmoniser l’usage de la force et l’usage du droit. Entre les deux, la marge c’est la sagesse et la bienveillance. Ce que nous sommes appelés à faire, ce n’est pas la régularité uniquement, c’est la participation à l’édification d’un État à travers un usage sage de la force et du droit. Ce que vous vous dites de biens entre vous, que ce soit rayonnant à l’extérieur. Ce que vous voulez faire rayonner à l’extérieur, que vous le viviez entre vous. Nous sommes obligés d’être solidaires, même dans la différence », a-t-il soutenu.

Pour conclure, le président du CSC a insisté : « entre nous, ce qui doit prévaloir, malgré les divergences qui sont humaines, c’est la bienveillance. Nous sommes appelés à réguler les acteurs d’un milieu. Ces acteurs ne sont pas lourds, ce sont nos frères, nos sœurs. C’est dans la bienveillance que nous devons travailler ».
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