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Afrique : La police du Burkina, la plus professionnelle sur 39 pays

Publié le mardi 6 fevrier 2024  |  Libre Info
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© Ministère par D.R
Ecole Nationale de Police : fin de formation de 1186 élèves policiers
Le jeudi 20 juillet 2017, a été célébrée, la sortie des élèves assistants de Police, des élèves inspecteurs, contrôleurs et agents de la Police municipale issus de la 46ème de l’Ecole Nationale de Police (ENP)
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Le Réseau Afrobarometer a livré le rapport de son enquête qui offre de nouvelles données relatives à la perception qu’ont les Africains du professionnalisme de leurs forces de police.

Ce sont des données de 39 pays africains collectées entre fin 2021 et mi-2023. Elles mettent en lumière les problèmes de mauvaise conduite, de violence et de corruption.

Si les expériences et les appréciations varient considérablement d’un pays à l’autre, un tiers seulement des Africains affirment que leur police agit généralement de manière professionnelle et respecte les droits de tous les citoyens, selon un rapport d’enquête de Afrobarometer.

Le rapport explique que la police burkinabè occupe la première place de classement. Sur les 39 pays, elle est la plus professionnelle et la plus performante avec un taux de 58%. Le Burkina Faso est suivi du Maroc (57%), du Niger (55%), du Bénin (54%), du Mali (54%) et du Sénégal (50%).

L’enquête révèle également que parmi les citoyens qui ont eu à faire à la police au cours de l’année écoulée, la plupart estiment qu’il était facile d’obtenir de l’assistance, mais beaucoup déclarent avoir versé des pots-de-vin pour obtenir de l’assistance ou pour éviter des problèmes.

59% des citoyens burkinabè estiment qu’il a été facile en 2023 de solliciter l’assistance de la police. Concernant les pots-de-vin, le Liberia s’arroge la première place.

78% de citoyens de ce pays d’Afrique de l’Ouest trouvent qu’il faut passer par les dessous de table pour obtenir une assistance et 70% indiquent qu’il faut payer pour ne pas avoir d’ennuis avec la police. La police burkinabè occupe la 7e place dans ce classement.

L’une des critiques les plus sévères formulées à l’encontre de certains policiers, porte sur l’usage excessif de la force dans leurs interactions avec les citoyens qu’ils sont censés servir et protéger, que ce soit contre des manifestants, des dissidents politiques ou des présumés criminels.

Afrobarometer soutient que la perception d’une généralisation des violences policières à l’encontre des manifestants est la plus répandue au Gabon (64%), au Sénégal (60%), au Kenya (57%) et en Ouganda (57%), et la moins répandue à Maurice (17%), au Cap Vert (17%) et aux Seychelles (12%).

« Une perspective similaire se dessine pour ce qui est de la manière dont la police traite les personnes suspectées d’actes criminels », lit-on dans le rapport d’enquête.

En moyenne, 42% des Africains disent que la police a « souvent » ou « toujours » recours à une force excessive, et 28% déclarent qu’elle le fait « parfois ».

Seul un sur quatre répondants (25%) pensent que la police traite « rarement » ou « jamais » brutalement les personnes suspectées d’actes criminels.

« C’est au Sénégal (62%), au Gabon (57%), en Tunisie (56%) et au Lesotho (56%) que la perception de violences policières fréquentes à l’égard de criminels présumés est la plus répandue, tandis qu’environ un sur cinq citoyens sont de cet avis à Maurice (21%), à Madagascar (19%) et aux Seychelles (18%)», indique le rapport.

Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains, relatives à la démocratie, à la gouvernance et à la qualité de vie.

Ce sont des partenaires nationaux qui réalisent des entretiens en face à face dans la langue de choix du répondant avec des échantillons représentatifs au niveau national et qui produisent des résultats nationaux.
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