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Deuxième session ordinaire 2013 de l’Assemblée nationale : Sous le signe de l’amélioration du travail parlementaire
Publié le vendredi 4 octobre 2013   |  L’Hebdomadaire


Le
© aOuaga.com par AO
Le premier ministre Luc Tiao face à l`assemblée Nationale
jeudi 4 avril 2013. Ouaga. Photo : le président de l`assemblée Nationale Soungalo Ouattara.


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L’Assemblée nationale a entamé le  mercredi 25 septembre, sa deuxième session ordinaire de l’année, sous le signe de la simplicité. Essentiellement consacrée à l’examen du budget de l’Etat, cette session connaitra son épilogue le  23 décembre 2013. Le seul acte de la cérémonie a été le discours d’ouverture du chef du parlement.

Soungalo Ouattara a d’emblée indiqué que l’adoption du budget est un acte politique majeur qui, au-delà des relations entre le Gouvernement et le Parlement, « interpelle toutes les consciences, toutes les composantes de la collectivité nationale, en ce sens que cette adoption permet de gérer le pays dans tous ses compartiments ».

Le chef du parlement a aussi salué les actions du gouvernement qui contribuent au développement du pays. Il s’agit notamment des mesures prises pour contenir l’envolée des prix et surtout la vie chère d’une part et d’autre part, les exonérations et subventions de certains produits de grande consommation, l’installation de boutiques témoins et les opérations de ventes des céréales à prix social.

Le président de l’Assemblée nationale n’a pas oublié les décisions prises par le Gouvernement en vue de la création d’emplois et de l’insertion de la jeunesse dans le développement.

Le Parlement est donc sensible  à la décision du gouvernement relative à la « revalorisation de la rémunération des travailleurs tout en maintenant le nécessaire dialogue constructif avec les organisations syndicales, de la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables, de la création d’emplois et de revenus en faveurs des jeunes, de la préparation de la rentrée académique et de la résolution des problèmes essentiels des étudiants et des universités  ».

Cependant, rappelle Soungalo Ouattara, « malgré ces résultats fort encourageants, force est de reconnaître que les effets de la redistribution des fruits de la croissance n’ont pas été suffisamment perceptibles sur la période.

C’est pourquoi, il convient de saluer et d’encourager la mise en œuvre des nombreuses mesures sociales adoptées par le Gouvernement pour accompagner les différents acteurs de l’économie, dans le souci de promouvoir une croissance de plus en plus inclusive et partagée  ».

Le président de l’Assemblée nationale engage son institution à jouer pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et encouragera l’Exécutif à consolider son approche de promotion de la croissance inclusive dans ses politiques de développement économique et social pour le bien être des populations.

Dans son allocution, le président de l’Assemblée nationale a également magnifié les actions de médiation porteuses de paix et de stabilité dans la sous-région menées par le président du Faso.

Sur l’incontournable question du Sénat, Soungalo Ouattara a positivement apprécié l’interpellation que le président Compaoré a adressée au Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques et qui permettent au  Gouvernement d’élargir les concertations à toutes les composantes sociales politiques pour bien asseoir la pertinence de l’Institution républicaine qu’est le Sénat.

Le président Ouattara a félicité les députés qui, pendant l’intersession, ont été à l’écoute des populations, et effectué des missions d’information auprès des administrations centrales et dans les provinces.

L’Assemblée nationale entend poursuivre l’amélioration du travail parlementaire à travers notamment d’importantes mesures novatrices qui concernent entre autres, la présentation des rapports en séance plénière, l’ouverture des travaux des commissions au public, la publicité des questions écrites.

Ces réformes seront accompagnées par l’introduction des technologies de l’information et de la communication ainsi que par le renforcement des capacités de l’administration parlementaire.

Comme un cri de cœur, le président Soungalo Ouattara a achevé son discours d’ouverture de cette deuxième session ordinaire en interpellant les Burkina sur le fait que « la nation est une communauté de sentiments, de vertus et d’ambitions.

La république puise sa sève nourricière dans le terreau de cette communauté de destin. Les vertus républicaines que nous voulons, que nous devons cultiver et promouvoir interpellent sur l’urgence d’une mobilisation sociale et politique contre l’engrenage de l’incivisme ambiant.

Par conviction patriotique et par filiation constitutionnelle, la représentation nationale doit s’engager dans le combat incontournable mais salutaire contre l’incivisme  ».

Larba YARO
larbayaro@yahoo.fr

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