Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Hebdomadaire N° 717 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Rentrée politique du CDP : Le dialogue et la concertation au menu
Publié le vendredi 4 octobre 2013   |  L’Hebdomadaire


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du CDP
Vendredi 12 juillet 2013. Ouagadougou. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) et ses alliés ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur marche du 6 juillet. Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) fait sa rentrée politique ce samedi 05 octobre 2013 à la Maison du peuple de Ouagadougou. Cette année, le parti entend se pencher sur la problématique du dialogue et de la concertation pour la consolidation des acquis démocratiques ainsi que du développement économique et social du Burkina Faso. Les raisons d’un tel choix sont toutes aussi évidentes qu’exigeantes  : les réformes politiques et sociales, notamment la création du Sénat.

La vie politique nationale a été marquée ces derniers temps par des revendications politiques et sociales comme par exemple « l’affaire du Sénat et de la vie chère ». Des revendications qui ont poussé l’opposition et les centrales syndicales à descendre dans les rues. Une situation qui avait amené le chef de l’Etat a demandé au Comité de mise en œuvre des réformes politiques de lui fournir un rapport sur l’état de mise en œuvre.

Ce qui a été fait. A la lecture de ce rapport, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de mener des concertations avec tous les acteurs pour trouver une solution à la mise en place du Sénat.

Les premiers responsables du parti de l’épi et de la daba avaient fait savoir qu’ils restent ouverts au dialogue et à la concertation. La démocratie étant une quête permanente, Assimi Kouanda avait laissé entendre qu’il convient de privilégier le dialogue et la concertation pour consolider les acquis démocratiques déjà enregistrés.

L’évolution politique de notre pays, indique que face aux mutations démocratiques, qui exigent des engagements sincères et responsables, ceux qui choisissent de ne rien choisir, sont ceux-là qui demain sont les bénéficiaires et les véritables défenseurs de ce qu’ils ont vilipendé hier.

On se souvient de l’institutionnalisation du chef de file de l’opposition politique (CFOP) avait fait des gorges chaudes. Souvenez-vous que ceux qui avaient taxé le CFOP de machin sont précisément ceux-là mêmes qui en bénéficient aujourd’hui. Ironie du sort  !

La démocratie burkinabè a besoin d’un flux constant d’informations justes, crédibles et diversifiées qui circulent vers les citoyens. C’est une exigence en République. Pour bien fonctionner, la démocratie a besoin que les citoyens soient bien informés de manière à pouvoir se faire une opinion et exercer un choix libre et éclairé.

Et Assimi Kouanda d’affirmer que son parti dans le cadre de la majorité présidentielle ne mène pas une lutte politique nombriliste, mais recherche la consolidation de la démocratie et de la paix pour assurer le développement de notre pays. Il ajoutera que le CDP, en organisant avec l’ensemble de ses alliés politiques, la marche du 06 juillet 2013, a voulu inviter les Burkinabè à continuer d’œuvrer pour la paix, notre principale richesse.

Son parti a voulu donner une autre lecture par rapport au Sénat. Pour le premier responsable du parti, la grande mobilisation enregistrée ce jour-là démontre que le CDP et ses alliés gardent toujours intacte leur force de mobilisation.

Dans un contexte national caractérisé par la vie chère où la récession économique n’épargne aucun pays même les pays dit nantis, la question de la cherté de la vie est un véritable mal qui ronge nos sociétés. A en croire Assimi Kouanda, son parti mesure la réalité des revendications pour l’amélioration des conditions de vies.

C’est pourquoi, à l’occasion de cette rentrée politique, le parti compte examiner la situation afin de proposer des solutions. Pour les mesures déjà prises par le gouvernement, le parti les avait trouvées salutaires et avait exhorté le gouvernement à toujours accorder une attention particulière aux diverses revendications.

Le parti d’Assimi Kouanda avait même invité le gouvernement de Luc Adolphe Tiao à poursuivre les initiatives et les mesures contre la hausse des prix opérée sur les produits de première nécessité. Pour le parti au pouvoir, l’objectif du programme du président Blaise Compaoré est de réaliser les aspirations du peuple burkinabè donc d’améliorer ses conditions de vie.

Kibsa KARIM

 Commentaires