Les Etalons du Burkina Faso sont tombés ce mardi 30 janvier 2024 face aux Aigles du Mali en huitième de finale. Avec cette défaite de 2 buts à 1, les protégés d’Hubert Velud quittent la compétition.
Ce match entre les deux pays de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) était très attendu à Ouagadougou tout comme à Bamako. Certains même s’amusaient à dire qu’il n’y aura pas de perdants ni de gagnant dans la confrontation. Le seul vainqueur pour eux, reste l’AES. A preuve, sur une photo qui a fait le tour des réseaux sociaux, on aperçoit l’ambassadeur du Burkina Faso au Mali arboré fièrement le maillot du Mali à côté du SG des Affaires étrangères de son pays hôte pour suivre le match.
Dès le coup d’envoi, ce sont les hommes du capitaine Hamari Traoré du Mali qui se montrent plus agressifs. Ils vont même annoncer les couleurs. Sur une frappe que le portier burkinabè relâche, le défenseur central des Etalons Edmond Tapsoba fait un mauvais contrôle et marque contre son camp. 1 à 0 dès la 3e minute de jeu.
Malgré le but encaissé, la domination est toujours malienne. A la 30e minute, les Aigles passent tout près de l’aggravation du score sur une action bien menée. L’arbitre sifflera la pause sur le score de 1 à 0. Dès la reprise, les Etalons renouent avec leurs vieux démons de la première mi-temps. Les Aigles double la mise à la 47e minute sur une réalisation de Lassine Sinayoko. Le coach Velud procède à des changements : Cédric Badolo et Adama Nagalo remplacent respectivement Steeve Yago et Fessal Tapsoba. Le jeu change de physionomie. Les Etalons obtiennent un pénalty qui est transformé par son capitaine Bertrand Traoré. Il réduit ainsi le score 2 à 1. L’espoir renait côté Burkinabè. Le Onze du Faso accentue la pression jusqu’à obtenir un but sur un coup de pied arrêté. Malheureusement, la joie sera de courte durée. Issouf Dayo, l’auteur du but était en hors-jeu.
Les deux équipes se séparent sur le score de 2 buts à 1. Ce sera donc les Aigles qui affronteront les Eléphants en quarts de finale le samedi prochain à Bouaké.
Ouagadougou qui avait l’habitude d’être bouillant à chaque victoire des Etalons s’est endormi tôt.