Le Burkina Faso a lancé un prix pour encourager les chercheurs, notamment les jeunes chercheurs, à investir les sujets liés à la défense, à la sécurité et à la paix, a appris l’AIB de source sécuritaire.
Le Centre national d’études stratégiques (CNES) dirigé par l’ancien ministre de la Défense, le général Aimé Barthelemy Simporé, a lancé la première édition du Grand prix de la recherche en marge du forum de la recherche stratégique 2024, placé sous le thème : «Le Sahel dans la sécurité globale », le jeudi 25 janvier 2024, à Ouagadougou.
Le Grand prix comporte un «prix sénior» récompensant les chercheurs confirmés et un «prix junior» qui encourage les chercheurs débutant, à partir des étudiants en fin de cycle de master ou équivalent.
Pour cette première édition du prix, seuls sont éligibles les Burkinabè et les autres nationales travaillant dans une université burkinabè, âgés de 35 ans et qui ont mené des recherches dans les domaines de la défense, de la sécurité et/ou de la paix. Les candidats ne doivent pas avoir été inscrits sous un régime particulier.
«Nous travaillons à ce que le CNES soit pleinement un centre d’expérience en matière de réflexion et d’actions stratégiques, qui puisse rayonner au-delà du Burkina Faso », a indiqué le directeur général du Centre, Barthelemy Simporé
Selon lui, la recherche scientifique et stratégique pour un pays en voie de développement est la meilleure voie pour lui permettre de prendre son destin en main.
Depuis fin 2022, et dans le cadre de lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso travaille à se doter de moyens humains, matériels et financiers propres pour sa défense et son affranchissement des puissances impérialistes.