Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a traduit vendredi à Koudougou, son engagement à soutenir toute initiative impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du coton et visant la transformation locale du coton au Burkina Faso.
«En ce qui me concerne, je puis vous assurer de mon engagement à soutenir et à accompagner toute initiative impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du coton et visant la transformation locale du coton au Burkina Faso et partout en Afrique », a déclaré le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le président de la Transition a traduit également la disponibilité de l’ensemble des structures publiques et privées à faire connaître davantage les potentialités économiques et les opportunités d’investissement du pays et d’ailleurs dans le secteur du coton.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait vendredi, dans la «Cité du Cavalier rouge», au cours de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du Salon international du coton et de textile (SICOT), qui se tient du 26 au 27 janvier à Koudougou.
La présente édition se tient autour du thème «La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ?».
Le chef de l’Etat Burkinabè a précisé que le SICOT constitue une plateforme internationale d’échanges et de réflexions sur l’avenir de la filière coton-textile.
A ses dires, la rencontre regroupe les professionnels de toute la chaîne de valeur du coton autour des problématiques de développement et de recherche de solutions concrètes aux grandes préoccupations des acteurs.
Selon Ibrahim Traoré, le thème se justifie à plus d’un titre car, malgré les nombreux efforts consentis par les différents Etats africains pour accompagner le secteur du coton, la plupart des pays producteurs restent toujours confrontés aux défis de la transformation locale et de la valorisation des produits dérivés.
« A titre illustratif, l’Afrique francophone qui est la plus grande zone productrice du coton africain, transforme moins de 1% de sa production annuelle de fibre », a-t-il dit.
De son avis, cette faiblesse du niveau de transformation locale du coton et de valorisation des sous-produits engendrent d’énormes manques à gagner, en termes de création de valeur ajoutée et d’emplois.
Ibrahim Traoré a expliqué que le Burkina Faso est engagé dans une dynamique d’atténuation de ces effets néfastes sur la chaîne de valeur du coton par des mesures fortes.
A l’en croire, il s’agit de la transformation, de la valorisation et de la consommation locale du coton notamment l’accompagnement des acteurs de la filière coton-textile, et la promotion du Faso Dan Fani et du Koko Dunda.
Il a aussi fait remarquer que le pays a lancé en juin 2023, le programme de l’entrepreneuriat communautaire pour faire participer directement les Burkinabè, au financement des projets majeurs dans des secteurs stratégiques et de souveraineté dont celui du textile.
Pour le capitaine Traoré, la rencontre va permettra de proposer des mécanismes innovants d’insertion des entreprises, dans la chaîne de valeur du coton et d’analyser la compétitivité de leurs produits dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf.
Le président de la Transition a exhorté que des recommandations pertinentes sortiront de vos travaux pour donner des réponses appropriées aux préoccupations des acteurs.
Le Togo est le pays invité d’honneur pour cette troisième du Salon international du coton et de textile de Koudougou.