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Burkina Faso: Lancement d’une usine de traitement des résidus miniers, une avancée technologique majeure

Publié le mercredi 24 janvier 2024  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Situation sécuritaire : Le capitaine Ibrahim Traoré échange avec les forces vives du Centre-nord
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Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État au Burkina Faso, a officiellement lancé les activités de l’usine de traitement des résidus miniers, Golden Hand SA, dans la zone industrielle de Kossodo, renseigne la présidence du Burkina Faso via son site.

Cette usine, dont l’ambition a mûri pendant plus de 10 ans, s’inscrit dans la vision de développer un secteur minier endogène, en mettant l’accent sur l’expertise locale et la transformation des ressources nationales.

La particularité de cette initiative réside dans le fait que l’ensemble du matériel utilisé dans l’usine est entièrement conçu par des artisans burkinabè. Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, Président directeur général de Golden Hand SA, a souligné cette réalisation lors du lancement, mettant en avant l’ingéniosité des chercheurs et inventeurs locaux.

Le Président de la Transition a qualifié cette usine de traitement des résidus miniers de "révolution" technologique, positionnant le Burkina Faso comme le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie, entièrement produite localement. Cette avancée permettra au pays de traiter les résidus miniers sur place, renforçant ainsi le contrôle national sur ces processus.

Le Capitaine Ibrahim Traoré a exprimé sa confiance envers les capacités des Burkinabè à maintenir les efforts dans la production des machines et à traiter efficacement les résidus miniers. Il a également invité les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à migrer vers le Burkina Faso pour le traitement des résidus miniers, soulignant la maîtrise technologique de son pays dans ce domaine.

Cette réalisation représente une évolution positive vers la souveraineté et la prise en main des ressources, selon le Chef de l’État, qui a réaffirmé son soutien aux ingénieurs et encouragé le secteur privé à investir au Burkina Faso.


H.B
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